define('WP_CRON_LOCK_TIMEOUT', 300); Le blog de Myriam Heilbronn » 2009» février

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Deux films, deux mondes. Mais qui sont les barbares dans “Banlieue 13 ultimatum” et “N’Djaména city” ?

Mercredi 25 février 2009

Pas de censure en France et ailleurs… On peut traiter de tout au nom de la culture ? …

Mais en voix off au nom des droits de l’homme.

Le lien entre les deux ? Cette violence et cette dureté de tous les instants qui nous envahit face à une société de plus en plus inégalitaire et qu’on ne peut plus cacher…. D’un réalisme de plus en plus violente aussi pour les représentations cinématographiques qui en sont faites. Dure réalité des banlieues aujourd’hui . Doit on utiliser ce creuset pour en faire une fixion pour demain ?

 Il y a eu polémique sur la diffusion du film de Luc Besson non diffusé dans les salles UGC de banlieue…Brimade, danger de violence ? Mais la violence elle est là, tous les jours au banc et au coeur de nos villes, même sans filmologie fixion…

Regardez et entendez ce qui se passe dans nos frontières. Parallèlement à la sortie de ce film il y a en vrai en banlieue, le drame de ce policier tué, non pas par des habitants d’un quartier, dans le cadre d’une rixe qui a mal tourné… mais “par des srilankais” ont dit les médias. ça change tout ? Le crime devient il différent en agitant la peur de l’étranger ?. Où cela cela entretient il la pression et les images négatives sur ces villes où se réfugient nombre d’immigrés, les logements y étant moins cher ?… En l’occurrence, ce policier père de famille, “pas en service” a-t-on encore précisé, aurait été tué avec son arme de service après avoir été désarmé. Ces supposées précisions sont elles nécessaires et utiles du grand public autrement que pour semer le trouble ou jeter l’opprobe ? .

Comment aurait été racontée l’histoire à la télé ou dans les journaux si le policier avait été désarmé par des français bretons ou corses, puis tué par l’un d’entre eux ?…

De ce vécu pour de vrai mais raconté d’une telle manière que cela permet toutes les interprétations et transforme une réalité en elle même déjà tragique, peut on en faire un film dès maintenant ou plus tard ? A t on le droit ? Convenablement traité et devenu “fait divers” il pourra même être subventionné par le ministère de la culture et la “Politique de la ville” (ou ce qu’il en reste !) ?. Après sa sortie il sera peut être interdit dans les salles UGC des bancs de ville pour être diffusé dans les beaux quartiers, histoire de permettre aux bourgeois (dont je suis !) de s’encanailler un peu et dans les salles d’art et d’essai; là où la réflexion est indolore car elle ne touche plus que quelques bobos et des militants de gauche loin de la politique bling bling que l’on passe son temps à neutraliser… Et qu’est ce que ça changera dans les “quartiers” de banlieues ?.

ça va marcher encore combien de temps ces petits arrangements entre nantis en dessous du CAC 40 qui font du soit disant art avec la vie et la mort dans ce qu’elle a de plus agressive.

Mais revenons à “Banlieue 13 Ultimatum”, une fixion certes, mais avec de sacrées bouffées de réalité à peine masquées. Rassurez vous pourtant, en ce qui concerne sa soit disant dangerosité. C’est moins violent que certaines BD ou jeux vidéo qui ornent vos écrans de télé à l’heure du goûter des enfants.

Ce film est projeté ici à Evry en ce moment… On n’a pas de salle UGC, pour une fois on ne va pas s’en plaindre. C’est pourtant bien la banlieue parisienne ici; et même si l’image de la ville a changé, le fond, pour ne pas dire le fond de commerce reste le même.

Pourtant, je peux vous dire messieurs UGC et politiques locaux associés que “vous vous êtes flanqués la trouille” pour rien. Oui, projeter ce film  en banlieue c’est sans risque. Parole d’évryenne. On n’est pas des sauvages et on sait faire la part des choses, même si entre fixion et réalité, je vous l’accorde, la marge est parfois un peu étroite.

La preuve, à Evry à la séance de 20 heures il n’y en avait qu’une poignée de ces ”gens” un peu ciblés dans le film, “marqués du fer rouge quartier difficile”, dans la plus grande salle du multiplex. Le reste des regardants, c’étaient quelques moins jeunes et pas ciblés… du moins en apparence, répartis aux quatre coins de la salle. 40 spectateurs au bas mot en tout et pour tout, sur une agglo de plus de 100 000 habitants.

Et oui, il y a bien longtemps que “les jeunes des quartiers”, désignation générique qui dans la tête du téléspectateur désigne aussi bien les jeunes (plus très jeunes pour beaucoup d’ailleurs) paumés, chômeurs oisifs, drogués, accrocs des jeux ou du bistrot, dragueurs, voleurs, fumeurs de joints, dealers, sans papiers et colorés pour beaucoup, ni plus ni moins dangereux qu’ailleurs… Mais tous avec ce point commun, une carte identitaire qui colle à la peau … Une adresse en banlieue dans un quartier dit “défavorisé”.

C’est vrai, il y a tout cet amalgame dans la tête des gens. Alors ça  nous fait peur ? Mais qui a regroupé ou donné le non choix à tant de personnes devenues semblables à force de se croiseret de rencontrer seulement des difficultés et de la violence dans leur cage d’escalier ?

D’abord, c’est bien connu, la peur n’évite pas le danger. C’est comme la richesse vous savez. Est ce que le fait de parler de devenir riche vous a rendu riche ?

Et puis, je vais vous faire une confidence à vous lecteurs… Il y a tout lieu d’être rassurés ! Ceux que vous  ciblez  par ce vocable générique là, vous ne les verrez pas au cinéma car il y a belle lurette qu’ils n’y vont plus. Le cinéma ne les intéresse même plus ou c’est trop cher.

Au mieux, quand le film leur plait ils envoient un pote qui enregistre et renvoie gratis via son portable les extraits sélectionnés selon ses critères. 

Alors vous, hors de ces quartiers de déshérence, abandonnés de la légitimité et du respect auquel ils et nous qui sommes aux frontières ont encore droit… Il serait peut être temps d’apprendre à les regarder autrement que par le petit bout de votre lorgnette genre “Capitaine Crochet”… Ces enfants devenus grands étaient comme les autres à la crèche ou devant la télé, anciens amateurs de l’ile aux enfants… Même s’ils ont sévèrement changé et ne  font plus vraiment rêver, je vous l’accorde !

 Je ne suis pas une fan de ce genre de film, mais dans “Banlieue 13″ nouveau, la réalité est bien épinglée et les outrances regardables… Du coup, pour les amateurs, il y a de belles scènes de sauts dans les airs d’une tour à l’autre, et puis sous terre des cascades un peu hard. Tout compte fait c’est une version revisitée du “Bon de la brute et du truand”. Moi, ça me fait un peu mal au coeur, une telle avalanche de violence,  de brutalité et de bleu à l’âme et je préfère un bon western (vieux jeu tant pis !). Mais en regardant dans le rétroviseur je me dis que ces exagérations sont un mal pour un bien et qu’il faut parfois savoir forcer le trait pour montrer que la corruption, la violence, la manipulation,  le manque de savoir être, l’absence d’humanité et même le non respect des lois… ne sont pas toujours du même côté, qu’il y a des “ici” de désespoir sans espoir, et qu’avec nos cités ghetto encore vivantes (sans trop forcer le trait comme dans le film), on frôle la catastrophe à chaque instant.

Alors, le lien avec “N’Djaména” projeté en collaboration avec la maison du monde et les cinoches de Ris Orangis ?

Et bien, c’est encore une fixion violente ou un conte à faire peur si vous préférez ? Non, plutôt une réalité qui décline un passé très proche  dans un lieu réel, au temps présent, aux traits parfois forcés avec une fin un peu enrobée et “happy end” avec  de vrais acteurs pour que ça ne fasse pas trop vrai et que ça puisse passer… la censure !

Ce film nous entraine dans un monde de violences et de tortures au Tchad du temps lointain d’avant Idriss Deby bien sûr. Avec pas un… africain pour le présenter à Ris Orangis ni dans la salle pour le regarder non plus. Quant à nous les un peu blancs de peau nous n’étions pas très nombreux autour des animateurs du débat qui a suivi avec Amnesty et Reporters sans frontières. Dommage.

C’était pourtant un film produit et joué par des africains, subventionné par plusieurs pays africains (Gabon, Tchad, Maroc…) et subventionné entre autres par le ministère des affaires étrangères français.

Deux films, deux continents. Pourtant deux versants d’un même monde, celui  de l’injustice, de la violence, du désespoir, mais  aussi une approche de la malédiction qui pèse sur les gens dits d’en bas, la lacheté et l’hypocrisie des alliances convenues, la corruption aussi parfois, avec à chaque fois en toile de fond une majorité plus ou moins silencieuse toujours respectueuse (même si les formes ne sont pas toujours convenues) en quête de justice,  de partage et d’humanité…

Ces mondes éloignés par la distance et le mode de vie sont rapprochés par la pellicule. Mais la pellicule a besoin de circuler mieux pour nous aider à ouvrir les yeux. Même si elle ne soigne pas le mal profond qui ronge nos sociétés, si elle ne répare pas les dégats faits aux âmes et aux corps, elle permet  au moins d’éveiller en troublant les consciences.

Et après ? Et bien, après il n’ y a plus qu’à. Informez vous, prenez part aux débats dans vos villes, c’est trop important pour laisser les politiques professionnels agir seuls. Réagissez mais surtout agissez…

Il est déjà bien tard.  Et vous les conseillers culturels en poste en Afrique et ailleurs en méditerranée (surtout chez les subventionneurs ! et leurs voisins)  Je ne vous demande pas grand chose. Seulement de projeter  “N’Djaména city”… Dans les centres culturels français du bassin méditerranéen et en Afrique. C’est de la prévention des risques à inscrire dans la charte du développement durable. Si, si. Par ces images vous informerez de la barbarie, celle qui existe encore ou celle encore en devenir, qui peut encore surgir… à tout moment : ”Car le ventre est encore fécond… d’où a surgit la chose immonde”.

Jusqu’à où jusqu’à quand ? La barbarie version moderne ?

Je vous souhaite une bonne journée.

Il y a des jours comme ça,

Lundi 23 février 2009

Où tout le monde semble bien préoccupé…

C’était le cas samedi à l’Agora. Décidément, serait ce mon vague à l’âme de vendredi qui déteint ?. Je pense plutôt à un phénomène très ambiant qui joue au gagne terrain. C’est vrai que malgré toutes les énergies vraies ou fausses déployées, rien n’est socialement vraiment réjouissant dans cette ville. Depuis une décennie maintenant nombre d’évryens de mes amis ou rencontrés dans ma vie plus publique s’enfoncent dans la crise sans voir le bout du tunnel.  

Et maintenant voilà que ça se généralise à l’échelle du pays. Ressenti ou vécu… Cela n’est pas vraiment réjouissant pour une classe moyenne qui s’appauvrit et que de pression, que l’on regarde devant soi ou dans le rétroviseur. 

A force de nous parler de la crise, me direz vous, cela rend les gens tristes C’est l’interprétation de certains médias ou faiseurs de bruits autorisant le petit monde aux affaires à dégager en touche devant une problématique trop lourde à porter localement, les autorisant ainsi à continuer… sur les mêmes rails de plus en plus incertains. 

Il faudrait plutôt à mon sens, avoir le courage de reconnaître, qu’à force de vivre la crise et de tirer le diable par la queue les gens en ont vraiment assez et sont  inquiets de ce présent sans perspectives qui défile sans qu’ils aient la moindre prise pour changer le cours de leur vie seuls, sans perspective de changement. Ceux là ne veulent pas d’assistanat et n’ont que faire des attitudes compassionnelles ou moralisatrices des travailleurs sociaux (presque tous… mais pas tous !). Alors quand on leur demandent de leurs nouvelles, à part sur la santé des enfants ou la leur, ils éludent, parlent de la crise économique mondiale ou de leurs voisins, comme s’ils avaient honte de leur histoire,  peur du jugement des autres ou comme s’ils voulainet conjurer le sort en banalisant leur chômage de longue durée ou les dettes de loyer et traites qui s’accumulent.

C’est du moins le cas de ceux que j’ai croisés en ce moment de vacances au centre commercial.

Mais il n’y a donc plus personne ici pour chanter “la ballade des gens heureux”. Où sont ils donc passés ces autres bien plus optimistes parce que plus assurés de leur avenir, du moins pour le moment ? Ces autres qui sont ailleurs ? En vacances…. Au ski par exemple.

Et oui, il parait que cette année les stations de sports d’hiver affichent complet à cause de la crise ! Avec la crise on redécouvre la France en voyageant plus près… Des raisonnements curieux pour syllogistes fabricants de rumeurs prêtes à devenir des vérités vraies… “Je vous l’dis donc c’est vrai” Un genre de raisonnement qui fait fureur en ce moment.

En tout cas je peux vous garantir que les évryens avec lesquels j’ai échangé à Evry 2 ce samedi n’avaient pas le visage bronzé ni les marques des lunettes sur leur bobine et ils ne m’ont pas être restés aux Pyramides ou aux Aunettes faute de place dans les stations de ski, sans avoir vraiment choisi de rester avec leurs enfants à Evry city … Même pas de sous pour financer un petit changement d’air, ne serait ce que dans la famille en Normandie… Trop cher en essence et la voiture n’est plus assez sûre !.

Quant à mon amie responsable syndicale dans une “grande surface”si elle m’a téléphoné dans la soirée pour me parler de sa copine “hôtesse de Caisse”, c’était pour partager un peu d’un vrai drame du quotidien qui dure… dans une famille mono parentale… Même si à Evry ce genre de situation est encore malheureusement des plus ordinaires en ce moment ! Il va vite falloir trouver une solution. Mais comment ?

Aujourd’hui, c’est dimanche et… pour la première fois de ma vie ! Que voulez vous, on fait des découvertes à tout âge, je suis allée au salon de l’agriculture avec une de mes petites filles, Sarah.

Veaux, vaches, cochons, couvées et plus encore ! On a fait une véritable overdose d’animaux de ferme et  compagnie, reluqué des produits plus ou moins fermiers tous azimuts et pour certains pas vraiment type top ! Mais ça fait rien. Au milieu de la paille et se précipitant pour caresser des moutons, des ânes et même un furet, Sarah a bravé les interdits et prouvé que les choses vécues avec plaisir ne rendent pas allergiques… A condition sans doute de ne pas en abuser !!! Certes, certes… Mais en tout cas les acariens et autres allergènes de tous poils sont restés sourds à ses sollicitations !!! Ouf pour les grands parents armés quand même de pompe à ventoline salvatrice en cas d’incident….

Par contre je ne sais pas si les fromages ou les saucissons qu’on y a achetés avec mon époux sont vraiment meilleurs qu’à Carrefour ? pour un fromage c’est sûr… Pour le reste à vous de juger, s’il y a encore des restes quand vous passez. Ce que je sais c’est que si c’est plus cher c’est meilleur…Alors il n’y a pas photo, ils doivent être exceptionnels !

Tiens, on y a croisé Huchon, vous savez celui qui est toujours Président de la Région Ile de France, même si certains de ses amis socialistes auraient bien aimé le voir ailleurs, ( je ne vois pas pourquoi et vous non plus je suppose…), entouré d’une nuée de journalistes et de quelques obligés ou “obli gents”, c’est pour ça qu’on a pas pu le rater ! 

Quelle foule, ce salon ! Une vraie foire quoi !

Nous avons laissé brouhaha, odeurs et saveurs pour un retour à Evry juste après le repas de midi à un stand Antilles… Où là, on prenait soin de ne pas parler de ce qui se passe là bas dans nos départements lointains en ce moment… Et où les prix pratiqués (comme sur les autres stands de restauration d’ailleurs) étaient vraiment dépaysants… nécessitaient plus la carte bleue que le porte monnaie.

Mais pour en revenir à nos départements lointains, on saura demain, grâce au nouveau petit rapporteur “Ségolène” qui ne rate ni les intronisations ni les enterrements pour se faire un prénom ce qui se passe réellement sur le terrain en Guadeloupe. Si elle s’organise bien elle aura même encore le temps de nous faire un petit exposé géopolitque réalistic et bravistic en allant serrer des paluches au Salon de l’Agriculture à son retour ! Sans avoir à sortir elle sa carte bleue.

Mais là la chute est mauvaise je le reconnais; je force le trait et manque d’élégance. Serias je un peu aigrie ? C’est vrai, si on m’avait offert le repas je n’aurai pas refusé. Mais allez, je ne vais pas “me faire jalouse” pour un repas et je sais que je ne suis pas à plaindre ! 

En plus je dois vous avouer que les entrées, je ne les ai pas payées,  c’est grâce  à des places offertes par un marchand de vin, non pas du Poitou Charentes mais bourguignon  à qui j’ai acheté du bon qui tache pas et rend meilleur à la fête de l’huma ! Alors merci et vive la Bourgogne et les bourguignons.

Je vous souhaite une très bonne nuit et un très bon début de semaine.

L’autre jour… Séance macarons sur fond de télé sinistrose

Dimanche 15 février 2009

Les macarons, une spécialité bien parisienne à en croire le nombre de touristes qui se précipitent chez Ladurée, Mulot, Fauchon, Dalloyau  et autres…

Alors même si je ne joue pas toujours à parisienne dans ma ville natale, il m’arrive d’en goûter. Et un jour j’ai voulu essayer d’en faire.

Alors, je suis allée à la recherche d’une recette. De nos jours, ma bonne dame où  trouve -t- on tout ?… Plus à la Samaritaine… C’est du passé n’en parlons plus ! Le ”trouvetout” du temps présent se décline sur internet… A domicile mais à condition d’avoir internet et que la connexion marche… Et ça, c’est pas toujours gagné. Mais ce jour là, yes we can, j’ai trouvé des kilos de macarons virtuels.

Et  au fur et à mesure des recettes …  je lis et relis que, les macarons, il n’y a rien de plus facile à faire. Quand je pense qu’il a fallu que j’attende si longtemps avant de m’y mettre… Quel manque d’imagination et de savoir faire !

Alors si c’est fastoche, je me lance.

Et pour me donner du coeur à l’ouvrage, une fois n’est pas coutume l’après midi, je mets la télé sur la 2 avec Delarue que je découvre en train de poêtiser… sur la maladie d’alzheïmer. Réjouissant en diable ce programme… Mais ce n’est pas tout !!! Car à cette heure là les bébés font la sieste et les enfants sont à l’école. On peut donc préfacer chaque émission d’une série de pubs aussi réjouissantes que coquines et variées : Comme  celle sur les appareils auditifs et autres sur le même registre parlant de monte escaliers en cuir. Un vrai bonheur ! Il faut voir ça au moins une fois pour comprendre que la télé est un instrument qui contribue à creuser le trou de la sécu… Et oui, à mon avis ce type de programmation doit conduire à une consommation d’anxiolitiques débridée.

Première fournée : Distraite par cette agitation télévisuelle on ne peut plus jouissive… ou début d’Alzheimer télépatétisée ??? J’ai oublié d’ajouter un peu de sucre dans les blancs montés en neige. Je me suis aperçue de mon erreur en voyant les macarons dans le four s’étaler… Comme des crêpes !!! Résultat final … Un peu plats et pâlichons et pas très souples … genre excellents… gâteaux secs !

Me disant que le déficit en sucre n’était pas la seule cause de mon premier résultat décevant, je suis retournée  consulter la “Samaritaine internet” dans mon bureau, abandonnant ”dans le poste” un inspecteur  aguerri  à la recherche d’un criminel supposé, à Munich …

Et sur une énième recette  internaute” je lis qu’il faut les laisser lever les macarons après les avoir positionnés sur la plaque à four… Et  la température du four n’est plus du tout la même…

Bien. Je redescends à la cuisine et tombe sur une dame en blanc, courant dans un parc.Tiens la chasse à l’homme a fait place à Alice au pays d’Heidie, … Mais non,  c’est une pub  genre “pampers” pour adultes !!! Et pour clore cette séquence intermède télévisuelle publique-redevable  un monsieur me propose …un contrat obsèques de rêve !!!

J’ai donc définitivement fermé la télé et mis en route sur fond musical choisi, une autre demi série de macarons … que j’ai laissé… lever sans levure ? crouter ?… Bref des mots plein de poésie … Mais c’est vrai que c’était bien mieux. Sans être encore parfait… Car  le four était plus chaud… Attention au bronzage !

Quant à la dernière série de macarons, elle a été bercée par le dernier CD d’Anne Sylvestre, rassérénant après tant d’épreuves télévisuelles infligées, et miracle ! c’était la plus réussie.

Alors ? Pas vraiment sorcier les macarons… A voir…

Pour faire des grands ou petits macarons fourrés ce sera pour la prochaine fois !!!  et sans télé… ça c’est garanti !

En attendant, il ne me reste plus qu’à trouver des amateurs pour tester les résultats des premiers essais … Et écouler les stocks avant la date de péremption…mais là, il ne devrait pas y avoir trop de problèmes !

Quant à la pub et aux émissions de l’après midi sur la chaine publique dite 2, c’est un désastre à faire déprimer toutes les casaglie (femmes au foyer), les nonni et les nonne (les papy et les mamy) en les prenant tous pour des débiles incontinents et sourds, incapables de se déplacer dans leur maison et ne se projetant dans l’avenir que pour préfinancer leur enterrement.

Avec de tels programmes et des pubs si ciblées je sens que la joie de vivre va renaître dans les chaumières des personnes âgées. Alors, si je peux donner un Conseil à toutes les têtes dites pensantes et pas mal payées du CSA il serait temps d’arrêter de se foutre de la bobine de cette génération encore pleine d’avenir et de censurer de tels programmes à déconseiller entre 7 et 97 ans.

Je vous souhaite un bon début de semaine.

Bonjour tout le monde

Mercredi 11 février 2009

Que ce soit bien clair, soutenir les palestiniens et principalement des amis,  que l’on connait et leurs familles, qui ont été reçus officiellement à Evry et ailleurs en France ou en Europe, ces gens qui ne peuvent pas sortir de Gaza, même pour se faire soigner et ce depuis près de deux ans de blocus, ça ne veut pas dire soutenir d’une quelconque façon les agissements dangereux et irresponsables de certains groupes ou individus qui se disent du Hamas ou qui sont identifiés comme tels !!!.

Mais réduire l’analyse en disant que c’est la cause de la réponse d’une violence extrême et inadmissible d’Israël à ce seul constat d’histoire très immédiate, l’arrêt du cessez le feu par le Hamas avec des tirs de roquettes, c’est un prétexte à la Ponce Pilate qui par ailleurs permet de faire oublier le passé proche expansioniste, que ce soit le développement du mur, l’expansion des colonies, les promesses non tenues à la suite des accords d’Oslo par Israël, le discrédit total jeté sur Arafat  et ses proches du Fatah, tous membres confondus (lesquels sont maintenant tous très menacés aussi par le hamas…beau résultat !)… C’est ignorer aussi tous ces israéliens qui souhaitent la paix pour eux et leurs enfants et la reconnaissance d’un état palestinien.

Aussi, la communauté internationale, à commencer par nous la France a un rôle à jouer. Il n’est pas trop tard peut être…Quoique les résultats des élections législatives en Israël sont plutôt inquiétantes… Mais non je ne vous laisserai pas dire que soutenir les habitants de Gaza aujourd’hui c’est faire le jeu du Hamas, que les soutenir c’est ignorer les souffrances des proches voisins israéliens de Gaza (qui pour certains ont d’ailleurs manifesté pour l’arrêt des combats) et le comble je ne vous laisserai pas dire que c’est être… un peu antisémite quelque part !!! ( ou faire le jeu des antisémites… ce qui est encore plus pervers).

Un comble en ce qui me concerne et pour qui me connait un peu.

Allez la vie est belle pour nous quand même en France… même si la démocratie est un exercice quotidien à pratiquer pour que ça reste une réalité.

Je viens de répondre à un sondage sur le NPA… qui m’a un peu fait réfléchir et un peu amusée… Avant, j’ai réparé la connexion de mon ordi toute seule… elle avait sauté après une visite indésirable !!! Il y a deux jours…mais j’ai un bon pare feu !!!

A bon entendeur salut.

Je vous souhaite une bonne soirée.�

Bientôt le renouvellement des Conseils de quartier à Evry

Dimanche 8 février 2009

 Que de plans sur la comète en ce moment et que de bruits ! Pour quels enjeux ?.

Dès leur création, à la fin de mon premier mandat d’élue, j’ai eu des idées sur le fonctionnement des Conseils de quartier, reconnu les atouts et les enjeux que cela représentait pour une ville et pour une municipalité en place, pour son Maire, mais aussi vu les écueils à éviter et les risques de cloisonnement, de ghettoisation que cela pouvait générer en créant des Conseils trop petits ou trop marqués socialement. Les potentats et les contre pouvoirs constructifs et les dérives et conflits d’intérêt parfois.

Et puis avec le temps, il y a un grand mais… Aujourd’hui quel avenir pour ces conseils de quartier ?

A mon avis, pour que la mayonnaise prenne enfin avec une ouverture suffisante sur la Vraie Vie et que ça fonctionne réellement, il faut que ce soit un vrai lieu de rencontre, de débat et d’échange avec des vrais gens porteurs de leur diversité et désireux de s’impliquer dans des projets ou des actions qui leur tiennent à coeur… Et sur le long terme avec l’appui de compétences et de soutiens et sans instrumentalisation !

Que cela donne de l’air à ceux qui en ont besoin et envie à la classe moyenne active qui ne veut pas se laisser enfermer dans des guerres d’appareil dérisoires à une telle échelle, ou risquer d’être l’enjeu de telle ou telle force politique politicarde et ringardisante … Et ce ne sont pas forcément les plus vieux les plus ringards dans l’histoire…

Et puis, ce que désirent nombre de nos concitoyens, plutôt amis (car c’est avec mes amis que je cause !), c’est d’avoir vraiment “envie” d’être certains soirs (c’est d’ailleurs à voir !) dans un Conseil plutôt que chez soi. Alors pour y faire quoi ? Et la question est d’importance… Car à ce sujet comme sur d’autres beaucoup de bruits courent… C’est le souhait pour beaucoup d’avoir prise sur le réel (pas seulement de leur quotidien !) de pouvoir ”encore changer la vie” (même si Jospin n’a pas été élu sur ce slogan c’est celui de bien des gens de l’ère Sarko après Chirac !) pour partager et  créer des liens sans rester anonyme dans un quartier qui appartient à une ville qu’ils  aiment encore, à laquelle ils sont attachés et dont ils souhaitent aussi défendre l’image, sans entrer dans des conflits stériles d’intérêt ou traiter des conflits de voisinage qui relèvent de la médiation.

Ce ne peut plus être non plus, ce qui a été le cas bien souvent, une plate forme d’enregistrement des politiques en place ou un lieu d’épanouissement pour des politicos, socios, aigris revanchards… Mais un véritable espace de dialogue, de coproduction et de plaisir de se retrouver entre jeunes et moins jeunes dans une vraie démarche de partage constructive qui crée du lien et donne du sens à l’action. Et aussi et ça a son importance un lieu de mise en garde et d’interpellation en cas de besoin. Donc un lieu où fonctionne à plein la démocratie.

Tout cela ne s’invente pas et il ne suffit pas d’y être attentif pour que ce soit . C’est pourquoi un tel dispositif  doit s’accompagner techniquement autrement que par incantations successives ou rapports “copiés collés”,  et doit se faire vivre”et être animé avec pédagogie” et Humainement surtout, c’est à dire dans un cadre de reconnaissance réciproque.

Et enfin, il me semble essentiel de garder à l’esprit aussi que chaque Conseil est une pièce essentielle certes, mais n’est qu’un des éléments de l’immense puzzle des femmes et des hommes et de leurs enfants… que représente la ville et c’est la réunion de l’ensemble de ces pièces qui fait Sens.

Aussi, avant d’envisager la mise en place de commissions et de savoir qui va les animer, agissons pour ne pas éliminer ou neutraliser ceux qui aiment les gens, qui ont la volonté de travailler ensemble, ceux qui savent fédérer les énergies, ceux qui ont des idées, ceux qui ont le temps, ceux qui peuvent et ceux qui ont la compétence de faire, afin que les aspirations de chacun soient transcendées pour construire un devenir meilleur dans la Ville où nous vivons, hors calculs d’appareil et pas seulement dans la création de mini ronds points ou pour supprimer des bancs publics là où il y a encore un peu de vie.

Oui, la ville a besoin de tous pour exister et il y a un langage et encore de la vraie vie à inventer pour que chacun y trouve sa place avec plus de cohérence pour mieux vivre ensemble.

Alors, quelqu’un avait entendu dire que j’étais candidate à la coprésidence du Conseil de mon quartier ???Je ne m’en souviens pas et quelle importance ?.  

Ce que souhaite c’est faire partager mon savoir faire et mon savoir être avec plaisir, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, encore faut il que  ça serve à quelque chose. Mais une chose est sûre, je ne  me ferai plus empapaouter dans des séances de réunionite aigüe qui n’aboutissent qu’à des mots mis bout à bout sans finalité.

Et oui je me répète un peu, c’est ça la pédagogie parfois. Pour moi agir au niveau d’un Conseil de quartier n’a de sens que s’il y a mise en cohérence globale à l’échelle de l’ensemble de la politique de la ville… Et cette politique doit être sincèrement tournée vers les besoins des ”gens” d’abord, et sur les “choses” (le bâti, les voies de communication, les plans de restructuration, les commerces, les écoles …) après.

Alors, si je ne trouve pas dans ce dispositif global une place à une échelle qui me ressemble et me permette d’agir réellement ???… Pour vivre heureuse, je crois qu’il y a bien d’autres choses à faire.

Je vous souhaite une bonne fin de dimanche… qui va vite passer !!!

La guerre et la violence s’attisent sur internet…

Jeudi 5 février 2009

 Avec des mots qui fabriquent des “vérités” on perd la tête et tout “bon sens”!!!

Que de désinformation et de déclarations intempestives sur internet à propos de la Palestine et des palestiniens enfermés à Gaza.

Regardez un peu les cartes et relisez les accords d’Oslo et vous comprendrez mieux où est la trahison et la violence faite à la vie et au droit de vivre en paix dans un pays aux frontières sûres.

L’histoire nous a appris que quand l’occupant ne tient pas parole dans des accords de paix et réprime par la force dans une surenchère de violence des actes isolés en semant la terreur, il diabolise les mouvements de libération, génère la surenchère, marginalise les faiseurs de paix et a beau jeu après d’appeler terroristes ceux qui se battent pour retrouver la liberté et le respect du droit… Souvent par désespoir et parfois sous l’emprise de manipulations ? Mais pas seulement, et vous le savez bien au fond de vous même.

Et après la route de reconstruction et de dialogue vrai est longue et les Etats nés de telles luttes et bâtis sur de telles bases ont du mal à retrouver le sens de la démocratie… Tout de suite car les meilleurs ne sont souvent plus là !

Alors, avec la Palestine à Gaza il est temps de remettre du sens et de la raison et d’arrêter de mettre le Hamas à toutes les sauces terroristes… Qui l’a fait naître ? Qui a marginalisé l’autorité palestinienne et l’a rendue moins crédible ? Nous, vous ? Pas seulement Israël mais l’Europe et surtout les Etats Unis… Et nous français, y sommes nous vraiment pour rien dans ce qui se passe aujourd’hui ?

Plus simplement, je vous dirai, que catholique d’engagement j’ai toujours appris qu’il fallait soutenir les plus faibles… 

je ne mets pas, loin de là tous les israéliens dans le même lot. La plupart au fond d’eux mêmes veulent la paix, je l’espère.

Je ne vais pas vous dire non plus que je fais de l’angélisme et que je soutiens d’une quelconque manière des actes terroristes, ce qui me vaut parfois des discussions gratinées ! même comme moyen de défense. Mais face à la quatrième armée du monde, dotée de l’arme nucléaire… et de bombes au phosphore ou à l’uranium appauvri…. En face, oui, je le constate comme vous il y a des roquettes… et des armes de contrebande. Des ripostes dérisoires, des actes désespérés, C’est pas bien ? Sans doute mais à qui la faute ?
Par ailleurs je sais lire et m’informer, merci. Aussi, évitez de m’abreuver d’articles comme ce texte “J’accuse” avec une citation de Golda Meir qui m’a fait frémir … . par ailleurs ce genre de … papier ”faucon” est je l’espère loin de faire l’unanimité en Israël, et ne fait que renforcer mes convictions, basées elles sur la connaissance d’un lieu, des constats et des témoignages… en voie de devenir des preuves aux yeux du monde entier. 

 Et arrêtez  je vous en prie de faire de cette plaie ouverte une guerre de religion. Dieu n’a rien à voir dans la folie des hommes. Par ailleurs nombre de mes amis le savent, je suis passionnée d’histoire, et la guerre d’Algérie a été ma première grande prise de conscience sur ce que pouvait générer le colonialisme et la répression face aux mouvements de libération. Relisez les analyses sur les massacres dans la répression à Sétif avec la marginalisation du MNA.

Je  me suis bagarrée (plus verbalement que physiquement…) plus d’une fois avec des copains de classe, fils de dirigeants de l’OAS  au moment de la guerre d’Algérie, alors qu’il y avait aussi dans ma classe, arrivé en milieu d’année, le fils d’un négociateur Algérien des accords d’Evian. Sur ce genre de sujet je ne suis pas un poussin d’un jour. J’ai passé deux ans en Algérie à l’époque Boumédiene et j’ai vécu de près la montée de l’islamisme et la dure condition des femmes de mon quartier sous la pression religieuse.

Aussi, je suis scandalisée par certains articles qui paraissent en français dans la presse israélienne et mélangent tout en ne faisant qu’attiser la haine par instrumentalisations et amalgames de tous poils, certains navrants, d’autres bien dangereux aux yeux de la démocrate que je suis.

Avec ce genre de misérables pamphlets publiés en Israël Zola doit se retourner dans sa tombe !

Si certains veulent voir de près… m’écrire, je pourrai vous l’adresser… mais je ne publierai pas un tel torchon. Ce serait faire trop d’honneur à son auteur.

Je suis révoltée !!! Et ne peux que sortir de ma réserve sur ce sujet face à tant de mélis mélos.

Avoir le dernier mot par des articles fermés non ouverts au débat c’est infamant pour la démocratie. Aussi, vous mes amis, comme moi, continuez à penser, à écouter et à aimer, à croire en l’Avenir aussi.  Il parait qu’il fait toujours beau quelque part…

Je vous souhaite une bonne fin d’après midi.