Olivier Ferrand, un Grand bonhomme au service des gens, un grand serviteur de l’Etat qui va nous manquer
Dimanche 1 juillet 2012Une vie bien trop courte pour des engagements et des réussites hors normes
A sa famille, en toute timidité j’adresse toutes mes plus sincères condoléances
A ses amis qui doivent se sentir étourdis de chagrin avec tant de dialogues, tant de projets et tant de rêves, tant de réussites à engranger et à partager à jamais en suspens et aussi tant de chantiers en cours pour plus de justice, d’équité de grandeur au sens noble du terme au service d’une Europe à la fois plus politique et avec une vraie gouvernance dont il ne vous parlera plus,
A ses amis donc je leur demande de continuer à travailler, à Vivre Avec, mais ils le savent bien ;
qu’ils poursuivent la ligne et le chemin qu’il leur, nous a tracés.
Olivier Ferrand était plus qu’un esprit brillant, car il ne brillait pas, il magnifiait et valorisait tout ce qu’il touchait et entreprenait pour et avec les hommes et les femmes avec sa grande palette d’idées et de savoir.
Il donnait un sens et un cap à toutes les vies, à tous les projets qu’il portait, Il avançait dans la vie avec Amour des gens, conviction et compétence mêlées (ce qui est pas donné ou recherché par tous dans le monde politico médiatique), avec énergie aussi, sans sectarisme et a priori.
Avec Terra Nova que j’ai suivi et approché modestement, en lançant et portant à terme cette grande idée novatrice et ouverte des Primaires Socialistes, il a donné à la gauche en général et au parti socialiste cette fenêtre vers l’ouverture aux gens de la normalité et du quotidien, ces gens qui passaient sans voir ni rien comprendre à la politique des obligés et gens de salon.
Il ouvert les regards et la voix des politiques sur la rue et sur le monde, et chemin faisant, apporté cet éclairage qui manquait tant à la gauche et surtout au PS empêtré dans ses courants de trocs et trop emberlificoté pour avancer.
Tout en finesse, il a façonné cette colonne vertébrale d’éthique, de savoir être et de savoir faire pour remettre en lumière les idées au service du bien commun, alliant économie et justice sociale, la France et L’Europe, mais pas n’importe laquelle, sans taire les difficultés nécessaires pour gagner d’abord, oui certes, mais surtout pour construire ensuite.
Et cet ensuite c’est maintenant avec François Hollande qui lui doit tant, c’est en Devenir, cette société plus juste tant attendue par les français après les dégats d’une droite sans respect, cette Politique aussi qui a retrouvé des lettres de noblesse avec un parti socialiste réhabilité au service de l’Etat.
“Un Grand Bonhomme pour un monde meilleur et plus juste, déjà en France, mais aussi en Europe”.
Nous n’avons pas fini de lui devoir beaucoup et d’avoir à continuer à bosser avec lui, forts et enrichis de sa Force de conviction éternelle, elle, pour construire avec les clés et les outils qu’il nous a donnés pour avancer dans un monde de plus en plus complexe mais aussi tellement riche et tellement ouvert à un humanisme de progrès.
Olivier Ferrand, je ne vous connaissais pas beaucoup, mais je vous avais entendu et vu plusieurs fois. Je vous dis merci d’avoir été et de continuer à enrichir nos vies de vos idées avec force et conviction dans cette course de relais qu’est la vie.