define('WP_CRON_LOCK_TIMEOUT', 300); Le blog de Myriam Heilbronn » 2012» novembre

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Le Docteur izzeldine Abuleaish, trois de ses filles tuées à Gaza en janvier 2009, des morts en direct à la télévision israélienne et aujourd’hui l’enfer des bombes sur Gaza lors de sa visite à Paris

Lundi 19 novembre 2012

 Cet évènement, avait en janvier 2009 fait le tour du monde lors de l’opération “Plomb durci” sur Gaza.

Ce médecin reconnu par ses pairs dans tout le Moyen Orient et par tous ceux qui l’ont approché,  a  notamment exercé  à Gaza ville et dans deux camps de réfugiés de la bande de Gaza, à Khan Younes (jumelé avec la ville d’ Evry dont je suis) et à Jaballiya où il est né … Il franchissait aussi régulièrement que difficilement le check point d’Eretz pour exercer aussi dans un hôpital israélien comme gynécologue, là où il s’est spécialisé.

Son sémaphore  de vie, c’est de toujours, quoiqu’il arrive, ne pas désespérer de l’avenir, mais à chaque fois savoir dire son ressenti, accepter sa colère lorsque les injustices,  la provocation ou la souffrance sont trop fortes,  mais sans jamais se laisser déborder par la haine …

Et puis, après, cette colère, l’évacuer, la dépasser et la transcender pour la rendre productive, créatrice, génératrice de force pour aller plus loin vers la liberté du peuple palestinien, seule source et passage obligé pour la paix.

Vivre intensément chaque instant et au delà,  garder cette lucidité qui permet d’inlassablement expliquer la détresse d’un peuple en errance auquel Israël a pris la terre, labouré, retourné, dévasté pour la rendre inculte la moindre parcelle cultivée,

Et ne pas démissionner face aux oliveraies séculaires privées de leurs arbres décapités ou face aux serres de fleurs, de tomates et de fraises explosées,

Garder l’espoir toujours,

Ce qu’il a fait en reconstruisant rapidement les murs de sa maison détruits même s’ils portent à jamais les stigmates de ses trois filles et de sa nièce mortes sous les bombes,

Trouver l’eau douce quand elle ne coule plus au robinet, constamment détournée et rationnée par Israël,

Continuer à franchir le check point pour aller travailler en Israël, malgré les tracasseries et humiliations quasi quotidiennes par périodes,

Toujours se rendre en famille à la plage, même face aux gardes côtes israéliens qui bloquent l’horizon vers la mer, empêchant les bateaux de pêche de remplir leurs filets pour nourrir les enfants de Gaza.

Et pour se faire comprendre aussi bien dans l’exercice de son métier qu’avec ses amis israéliens et de tous les autres, politiques, humanistes ou simples citoyens du monde,  certains toujours autistes en ces jours de désastre… Expliquer, parler échanger, refuser la haine.

Et ce samedi après Montpellier à son arrivée à Paris encore et toujours, parler, expliquer, écrire, malgré les orages de bombes sur sa ville, son pays,

Répondre aux journalistes en passant d’un coup de fil à l’autre de l’arabe à l’hébreu et pendant un frugal déjeuner trouver le temps sur un coin de table pour un article au”Guardian” en anglais.

Pour parler, dire, dénoncer ce nouvel affront à Gaza, cette opération sanglante, qui réveille les détresses , cette guerre sans fin qui le pousse à s’exprimer encore après son livre qui a fait le tour du Monde et alors qu’il pensait avoir “DIT”  et vécu suffisamment d’atrocités pour éloigner la fureur des bombes pour toujours.

C’est devenu pour lui un devoir, celui d’exprimer au Monde entier que le Monde ne sera pas libre tant que la Palestine ne le sera pas.

Par ce “livre messager”, il n’a en rien renié ses amis israéliens, et ce samedi pendant son exposé si émouvant dans la Salle à la Mairie du 14 ème arrondissement, chaudement accueilli par le député Maire Pascal Cherki il a redit avec force toute son attente d’une Palestine enfin libre.

Car ne vous y trompez pas. Le regard d’Izzeldine Abuleaish, s’il se défend de tout défaitisme par rapport à un processus de paix, s’il n’ignore pas les faiblesses voir les haines de certains palestiniens qu’il n’excuse en rien, sait que la cause première de l’enfermement de Gaza et son isolement sont l’œuvre d’un occupant, Israël.

Aussi, il n’est pas complaisant avec le cynisme de la politique d’enfermement et de morcellement du territoire et des consciences palestiniennes et de Gaza en particulier, avec Israël et son gouvernement cause première de tous les maux de ce peuple éclaté et dispersé sans avoir besoin de désigner des ennemis de l’intérieur qu’il a aidé à fabriquer.

Il lui suffit d’évoquer par la force des mots son vécu, pour dénoncer  la vie indigne infligée aux réfugiés dits de 48 appelée la “Nakba” .

Et s’il dit s’appuyer sur sa foi de musulman pratiquant pour avancer dans sa réflexion et offrir en partage un Cap à tous ceux de bonne volonté qui acceptent le dialogue parce qu’il n’y a pas lieu de désespérer, il n’est pas dans le cliché de “tout le monde il est gentil et il faut tendre la joue gauche quand vous frappe sur la joue droite”.

Ce monde de “bisounours” bercé par certains au mépris  de la réalité n’est pas le sien et j’espère que cette femme  de bonne volonté, venue en coup de vent , déçue qu’il ne l’ai pas attendue pour parler !, alors qu’elle s’était  empressée de répondre à l’invitation pour écouter ce “docteur  pour  la paix” , ne sera pas restée à la surface des mots; qu’elle aura compris au fil de sa lecture l’âpreté du chemin qui reste à parcourir. Il lui a  dédicacé son livre avec un large sourire avant de rejoindre la Manifestation organisée en soutien à Gaza sur la place de l’Opéra.

Là où c’était, nous a t il dit son Devoir d’aller, il a dénoncé une fois de plus l’occupation de Gaza et la nouvelle terrible agression de l’armée israélienne porteuse de mort, répétant avec force que la Palestine devait être libre et reconnue.

A Vancouver en ce moment, il nous a dit vivre, non pas comme “immigré”, mot qu’il déteste, car son pays c’est la Palestine et sa ville Gaza, là où est sa maison, là où se trouve la tombe de sa femme et de ses filles, là où il espère que les oliviers de son champ encore neuf donneront tous les fruits espérés et où grandiront un jour d’autres enfants et travailleront les siens enfin en paix.

Mais il a choisi cette prise de distance vers le “Nouveau Monde car c’était une promesse faite à l’une de ses filles aujourd’hui disparue. Et c’est maintenant un “port” pour se retrouver lui, avec sa famille,  là où sa compétence professionnelle est reconnue, où il peut travailler, refusant toujours et encore l’Assistance et l’inaction.

C’est aussi après toutes ces morts, se reconstruire en famille et permettre à ses 5 enfants de retrouver de la sérénité. En effet ce chemin de deuil, ils l’ont fait sans sa femme Nadia, morte d’une leucémie foudroyante quelques mois avant ses trois filles.

Le Docteur Abuleaish ne vit pas dans une bulle mais  est un artisan au service de la paix pour les palestiniens, un grand Politique au sens noble du terme pour qui chaque parole a un sens.

Ainsi il termine son article au “Guardian” ce samedi par  une citation. Celle d’une autre femme médecin, qui au soir d’une autre guerre, pour des enfants errants au cœur d’une Italie ravagée par les dégâts du fascisme et de la misère , avait ouvert tout grand ce chemin vers la connaissance qui mène un peuple à la liberté .

Et c’est bien là le résumé de son combat :

“Peace will be a consequence of truth. Maria Montessori said: “Establishing lasting peace is the work of education; all politics can do is keep us out of war.” Let us hope this is a turning point, and a way towards Palestinian freedom.”

“La paix viendra de la vérité. Maria Montessori disait : ‘l’établissement d’une paix durable ne peut venir que de l’éducation; tout ce que les politiques peuvent faire, c’est de nous préserver de la guerre”. Espérons que nous sommes à un tournant, que nous trouverons le chemin de la liberté pour les Palestiniens”.

Ou dans la langue de Dante  Maria Montessori écrivait en 1946 : “Evitare i conflitti è opera della politica, costruire la pace è opera dell’educazione.”

Ce samedi dernier, une rencontre organisée par un de ses éditeurs se voulait paisible et bien réglée : La promotion de son livre en édition de poche avec une introduction de Dominique Vidal du Monde diplomatique organisée par l’AFPS … Israël en a décidé autrement …

Martine Aubry et l’amiante ?

Lundi 5 novembre 2012

Accusés de l’amiante levez vous … Nombreux sont ceux à pouvoir être convoqués dans un premier temps comme témoins dans le prétoire avant d’être accusés pourquoi pas « d’empoisonnement » …  Martine Aubry ne sera pas seule !!!

L’histoire de l’amiante en terme de responsabilités c’est en beaucoup plus d’ampleur, la fameuse chanson de Bob Dylan « qui a tué Davy Moore » et pourquoi est il mort ? … Au bout du compte tout le monde est responsable de la mort de Davy Moore…  Au bout de la chaine de l’amiante qui est responsable et n’est ce pas tout notre système sociétal qui porte le poids de ces morts aujourd’hui ? Car c’est encore bien « complexe »  aujourd’hui de savoir faire le partage des responsabilités face à l’amiante  dans de très nombreux cas déjà au niveau des entreprises utilisant l’amiante. Certes il existe des patrons voyous qui savaient ce qu’ils faisaient, mais pas toujours et au delà au niveau des services de prévention comment découvrir les niches à problèmes quand une maladie peut mettre 40 ans à montrer le bout de son sale nez.

Les dégâts de l’amiante sur la santé ont été identifiés depuis qu’on manipule cette matière au niveau industriel presque en même temps que ses bienfaits comme isolant thermique notamment. L’amiante a été reconnue comme maladie professionnelle le 31 août 1950 et Martine Aubry  est née juste quelques semaines avant … Le 8 août 1950.ça ne date donc pas du passage de Martine Aubry au ministère du travail ! Ou alors ?

C’est sur les fonds baptismaux que notre Martine nationale aurait du découvrir les risques de l’amiante pour ses concitoyens … Et sachant que le délai de prise en charge pour les risques causés par l’amiante est grosso modo de 35 à 40 ans en fonction des affections contractées cela lui laisse juste le temps de retrouver au Ministère du Travail des piles de dossiers, presque secrets défense comme celui de l’amiante à Jussieu ou dans des hôpitaux construits ou rénovés sous l’égide de Michel Debré Premier Ministre puis sous les gouvernements Giscard avec Simone Veil qui nous ont doté Evry et Corbeil de deux magnifiques hôpitaux…qu’on a décidé de démolir et remplacer ailleurs en un seul établissement aux confins des deux cités plutôt que de les rénover … Cherchez l’erreur ou le problème.

Et que dire de ces écoles, collèges et lycées en petite et grande couronne de la Région Parisienne  (mais ailleurs aussi sans nul doute)livrés clés en mains aux élus locaux en même temps que des programmes immobiliers et construits souvent par les mêmes promoteurs … soudain démolis sans raison apparente dans les dernières années du vingtième siècle et reconstruits ou effacés de la carte après avoir vu leurs débris ramassés par des hommes gantés aux équipements lunaires ? Mais qu’est il advenu des maisons et immeubles construits en même temps, comment l’amiante s’est il là évaporé ?

Vous les accusateurs de Martine aujourd’hui avez vous entendu ce fabriquant de wagons de chemin de fer reliés par des tampons comprenant de l’amiante qui a revendu une partie de son activité à un pro des plaquettes et disques de freins contenant pour nombre d’entre eux … encore de l’amiante, lequel, découvrant sans doute l’ampleur des problèmes qui se profilaient à l’horizon des rapports annuels de la médecine du travail de branche … a ensuite revendu cette affaire « pas cher » à deux repreneurs que j’ai reçu un jour dans mon bureau,(alors responsable d’une unité « Accidents du travail »à la sécu), ébahis d’apprendre que dans le colis cadeau de cette reprise se cachaient bien enfouies des générations « d’amiantés » dont ils « recueillaient désormais la responsabilité au regard de la législation Accidents du travail.

Et qu’en est il des ouvriers du bâtiment, le plus souvent étrangers, retournés dans leur pays après de longs épisodes d’insuffisance respiratoire ou de cancers alors qu’ils avaient passé leur vie active en France à installer des tuyaux en fibrociment contenant de l’amiante ou collé des sols amiantés dans des appartements neufs auxquels ils n’ont jamais pu accéder, retrouvant le soir le foyer Sonacotra dans le meilleur des cas. Leurs employeurs, ces gros du BTP ignoraient ils ces risques ? Pourquoi les médecins du travail quand quelqu’un ou quelqu’une incriminait l’amiante dans un cancer des poumons ou le décès d’un conjoint ou d’un enfant le médecin spécialiste recherchait une seule cible, le tabac, ce péché mortel, qui a permis de dédouaner de leurs responsabilités nombre d’employeurs ou de fabricants de matériaux peu scrupuleux quant aux normes de production ou de sécurité.

Ainsi le mari d’une amie est mort quelques jours avant sa retraite à Toulouse. Ingénieur de BTP il suivait pas à pas depuis des années les avancées du métro toulousain après avoir suivi d’autres chantiers urbains à Paris et Strasbourg. Et dans son bureau “mobile home” il neigeait jour et nuit été comme hiver, sans qu’il y prenne garde, neige d’amiante bien entendu, mais comme il fumait … Pas question de parler d’amiante, pas de reconnaissance en maladie professionnelle … Là les médecins sont formels, c’est la faute à la cigarette comme l’a été la faute à la misère pendant des décennies pour les médecins des mines qui cataloguaient de phtisies  galopantes liées au manque d’hygiène des populations entassées dans les corons, ce qui a été reconnu comme l’un des plus grand fléau de l’ère industrielle « la silicose » pendant plus d’un siècle.

Pour mémoire la « silicose » n’a été reconnue maladie professionnelle en France que le 2 août 1945, quand les mines ont commencé à fermer. Aujourd’hui en France c’est une grave maladie “du passé” car on en meurt presque plus… Mais combien d’humains en sont encore victimes de par le monde pour nous fournir « l’or noir » que l’on déverse encore dans les centrales électriques aujourd’hui … même encore en France mettant en cause à gorges déployées le vilain nucléaire si dangereux.  C’est vrai aussi … Mais la faute à qui ? vous avez dit progrès ?. La faute aux “gens” ?

Mais revenons aux dangers de l’amiante. Si les risques de contamination par les poussières d’amiante existent et que personne n’est sensé ignorer la loi, pourquoi a-t-on vendu à tire larigot dans les grandes surfaces d’équipement de la maison des produits à base d’amiante manipulés par des amoureux de la bricole décédés à l’aube de la retraite comme cet autre copain ? Il n’avait jamais fumé de sa vie, reclassé du BTP dans les télécom après une longue période de chômage pendant laquelle il a manipulé foultitude de matériaux maintenant catalogués comme « très dangereux » car contenant de l’amiante pour rénover une grande maison à la campagne plutôt que déprimer. Et bien Il est officiellement décédé des années plus tard, lui aussi à l’aube de la retraite des suites d’un « cancer des poumons » déclaré par la noble gente médicale comme lié au tabagisme passif, ayant au cours des dernières années de sa vie travaillé dans un bureau « où des collègues fumaient !»…

Et un jour serais je en mesure d’attaquer mon fabriquant de nappe à repasser qui contenait de l’amiante devenue « floconneuse » et volatile avec le temps si je contracte une affection respiratoire sérieuse moi qui ait eu la chance pendant plus de vingt ans d’avoir un bureau seule sans fumée de cigarette. Mais pendant les réunions des collègues fumaient et j’ai moi-même , je l’avoue fumé quelques cigarettes et même quelques cigarillos lorsque je travaillais au Palais de justice de Paris !

J’espère l’avoir jetée à temps ma nappe dangereuse devenue vaporeuse mais à l’époque dans ma poubelle (car il n’y avait pas de tri sélectif), et encore aujourd’hui quid du devenir de ces produits ménagers encore dangereux qui trainent anonymement dans nos maisons …

Alors dans tout ce festival de petites et grandes affirmations, incertitudes, négligences, irresponsabilités, course au profit, quête du progrès technique allié à une baisse des coûts de production et à un “confort de vie présupposé”,  quid de la protection des travailleurs,  du respect des règlements de santé publique, de la bonne application de la législation  du travail et  de la capacité à contrôler des postes de travail exposés, des logements mal protégés, des écoles aux équipements bâclés par des promoteurs trop pressés ou devenus soudainement oublieux de certaines normes, des hôpitaux construits trop vite … qui incriminer ?

Les employeurs, petits et grands, les services hospitaliers spécialisés, les Politiques petits et grands, les « ménagères » amoureuses du repassage facile et sans pli, les bricoleurs du dimanche qui ne portaient pas de masques quand ils sciaient tuyaux et dalles ou manipulaient des cloisons si bien isolées, les ouvriers du bâtiment qui « acceptaient » de faire certains travaux à risques d’amiante sans protection et sans être déclarés, ces enseignants qui ont mis du temps à comprendre que les tours de Jussieu étaient infestées d’amiante jusqu’à la mort d’une de leurs collègues, les promoteurs qui à Evry comme ailleurs à l’orée des villes nouvelles nous ont fourgué de l’amiante enrubanné dans des amalgames qui n’ont pas résisté au temps …

Alors Martine ? responsable ou coupable, ou les deux  et alors convoquez aussi tous les ministres du travail et de l’emploi depuis le 31 août 1950 ? Un beau panel. Mais pour nombre d’entre eux, ils doivent aujourd’hui se retourner dans leur tombe à défaut de pouvoir se présenter et faire leur mea culpa dans les prétoires, toutes couleurs politiques confondues…

Alors ? L’amiante, une grande découverte qui a conduit à l’un des plus grands fléaux du monde du travail pour plusieurs générations, fléau enfin jugulé par la loi, par le droit ?

Arrêtez, trouvez si vous le pouvez dans cette sinistre pelote d’épingles les vrais responsables  et ou les vrais coupables au cœur du profit de certaines de nos multi nationales ? Ce n’est ni facile ni certain. l’écheveau est lourd et emmêlé comme le sont les effets indésirables de toutes les belles conquêtes et les progrès technologiques que l’on affiche « sans risques ». Puis un jour, chemin faisant les risques se découvrent quand se mettent à défiler les pertes de vies humaines et les cohortes de maladies trainantes autant qu’incurables. Pour l’amiante comme pour bien d’autres maladies inscrites dans les tableaux des maladies professionnelles (d’ailleurs devenus seulement indicatifs ce qui en dit long sur nos ignorances encore dans ce domaine) Il s’agit bien là d’un risque social qui impacte toute notre société et nos avancées rêvées et vantées de notre mode de vie… Un risque humain somme toute à gérer comme tel, plus facile à accepter pour les autres que pour soi, et qu’il faut réparer quand il y a “dommages” sur la santé le mieux possible tout en restant intraitables avec les vrais contrevenants d’aujourd’hui pour les risques affichés et connus.

Et vous les médias, ça suffit. Par quel maestro de l’intérieur êtes vous donc orchestrés pour sans discontinuer tirer à boulets rouges sur Martine Aubry, la Dame de Lille et de son agglo qui a si bien rénové sa ville sans rupture ni haine avec un passé qu’elle a si bien adopté pour en faire une chance et un atout au présent ?

Elle ne rêve pas elle de lendemains qui chantent, car en prise avec les réalités d’aujourd’hui dans une agglomération frontalière en plein mouvement et fortement confrontée aux problèmes sociaux économiques, elle sait construire pas à pas un monde plus juste et prouver que ce n’est pas forcément un gros mot pour la Croissance. Elle sait aussi que tout se bâtit avec les « gens » et pas au dessus d’eux avec leur nom en prétexte.

Elle qui les aime saura prendre en charge les rennes de la France si “on” lui fait confiance comme elle a su porter haut et fort au parti socialiste l’image d’une gauche forte sans exclusive et sans tabous réconciliée avec elle-même, même si ce fut sans doute plus d’une fois périlleux et plein de chausse trappes.

Je vous souhaite une bonne fin de journée