define('WP_CRON_LOCK_TIMEOUT', 300); Le blog de Myriam Heilbronn » Non classé

Archive pour la catégorie ‘Non classé’

Le 19 ème Maghreb des livres dans les Salons de l’Hôtel de Ville de Paris

Mardi 19 février 2013

Un cadre majestueux pour cette manifestation organisée par l’Association «  Coup de soleil »  qui a accueilli cette année près de deux cents auteurs maghrébins et français les 17 et 18 février avec l’Algérie à l’honneur  pour les cinquante ans de son indépendance.

Ce fut pour moi une balade dominicale riche en rencontres et échanges avec des auteurs prêts à partager leur parcours de patience et de recherche assidue, nous offrant au bout de leur chemin d’écriture des regards à la fois diversifiés mais très souvent convergents sur une page de notre histoire commune avec l’Algérie qu’on ne peut plus occulter.

Cinquante ans après c’est ceux qui précèdent juste ma génération mais aussi celle de mes enfants, qui reprennent cette histoire masquée et qui relient les fils emmêlés ou renouent les maillons manquants de cette page de notre histoire du vingtième siècle. Il est grand temps de faire cet effort de mémoire.

Et ils ont réveillé en moi des images furtives de lieux à peine nommés dans l’Algérie indépendante, des faits à peine cités, des histoires effleurées dans des livres de chez Maspero ou édités à compte d’auteurs il y a de cela trente ou quarante ans, des récits enrayés jadis par l’émotion d’amis engagés à l’époque dans les réseaux de soutien aux Algériens en “France métropolitaine”, et aussi des « appelés d’Algérie » ou certains  pieds-noirs qui refusaient de se souvenir, ou ne  narraient que le bon ou plutôt l’acceptable ou « l’excusable » pour « l’entendement ». Aujourd’hui, les masques tombent avec le temps, les langues se délient loin d’affrontements qui n’ont plus cours.

C’est moi, c’est vous peut être qui en lisant ces quelques lignes auront envie de dire enfin, de partager, de témoigner, de creuser dans vos parcours de vie ou de famille qui retisseront aussi cette toile d’humanité dont nous avons besoin pour avancer et aider au soutien de ces peuples en lutte pour la liberté d’Etre, que ce soit au Tibet, en Palestine, au Sahara Occidental, dans tous ces pays aux combats en devenir, car si nous ne sommes pas au clair avec notre histoire nous ne pouvons pas aider les autres ni même les comprendre.

Il nous faut enfin faire le ménage dans nos têtes non pour tourner une page, mais pour l’inscrire dans l’Histoire pleinement, pour se débarrasser enfin du trop plein d’émotion qui encombre, dans le creuset de toutes nos vérités mêlées. Alors si quelques souvenirs vous reviennent, si vous retrouvez des notes d’un proche dans le tiroir d’un bureau, une photo dans les cartons d’un grenier, bien sûr dans le respect de chacun, faites comme tous ceux et celles que j’ai rencontrés ce dimanche, témoignez, écrivez, publiez, car il est grand temps de dire le Vrai en nous épargnant la haine et les rancœurs du passé.

J’ai aimé ce dimanche là dans un calme respectueux de ce lieu à la fois grandiose et accueillant que Delanoë sait si bien faire vivre. J’ai savouré autant que l’assiette orientale du buffet, ce temps de respect et de partage réciproque dans une atmosphère à la fois douce et ouverte au milieu de tant d’ouvrages à feuilleter sans interdits ni remarques.

J’ai écouté et observé avec intérêt ce regard appuyé, le temps d’une table ronde la présentation faite sur le parcours de deux hommes de bonne volonté, dits libéraux ! à l’époque, qu’on dirait engagés aujourd’hui. Chacun à sa place, l’un, sous les feux des projecteurs de sa vie publique Jacques Chevallier, ce pied-noir tour à tour Député d’Algérie et Maire d’Alger, « l’homme qui voulait empêcher la guerre d’Algérie » et l’autre, Pierre Thiery, ce « métropolitain » nommé en Algérie, avec l’autorité tranquille de sa fonction de Responsable d’une Société minière, notamment près de Constantine, qui ne se sont pas trompés de combat. Et en visionnaires éclairés, à l’avant-garde de leurs concitoyens, ils ont partagé des secrets, accepté et parfois anticipé la marche de l’histoire en agissant là où ils étaient pour faire avancer la cause de l’indépendance de l’Algérie. Respectueux de ce pays qu’ils aimaient mais surtout de ses habitants « colonisés d’alors » ils ont mis toute leur énergie, impliquant parfois aussi leurs proches, pour porter par moments au plus haut sommet de l’Etat cette cause juste et tenter de faire comprendre l’irréversibilité du processus d’indépendance.

Si l’on avait à l’époque su entendre leur voix, et celles de bien d’autres engagés comme eux, et la répercuter, combien de vies et de drames auraient pu être évités dans cette Algérie qui paye sans doute encore aujourd’hui le prix de cet immense gâchis d’une guerre injuste, trop longue et trop sanglante…

Le troisième ouvrage que j’ai retenu était consacré au camp de Lodi qui avoisine le site tristement connu aujourd’hui du monastère de Tibérine, un retour sans complaisance sur ces « oubliés » ces centaines de Pieds Noirs, sympathisants de l‘indépendance qui ont été arrêtés et détenus dans ce camp de façon arbitraire. Et en entendant Nathalie Funes évoquer ses recherches sur « la véritable histoire du camp de Lodi » un clignotant s’est allumé dans mon catalogue de souvenirs enfouis. L’aurais je vue sans le savoir cette prison, lors d’un voyage vers le sud, en prenant un jour une route de traverse près de Médéa. Ce n’étaient, à la fin des années 70 que des alignements de bâtiments « de garnison » vides qui intriguaient, semblants de vestiges d’une guerre occultée ou lieux bannis, mais pourquoi ? Nous avons questionné à l’époque, errant alentour avec mon mari sans avoir eu d’explication sur ce lieu étrange au milieu de nulle part et abandonné des hommes …

Mais cette chape de plomb que nous soulevons enfin en France pour qu’on n’oublie pas cette page de notre histoire ne concerne pas que nos compatriotes. C’est l’heure maintenant aussi pour les citoyens de cette nation algérienne, dans leur pays trop longtemps confisqué et enfin libéré des chaines de la colonisation, de faire ce bout de chemin aussi au sein de leurs familles, de leurs cités et au cœur même des institutions de l’Etat algérien… Si leurs ainés n’ont pas su, pas pu ou pas voulu remuer ces années de braise, il est grand temps que la génération montante chasse les vieux démons de la haine  ou de peines ressassées et pose les mots pour panser des plaies qui ne se refermeront pas d’elles mêmes. C’est essentiel aussi, quelles que soient les dissensions qui ont suivi, de réhabiliter enfin tous ces témoins et acteurs de tous bords d’une période d’histoire compliquée qui ont agi pour la liberté de leur pays. Il est à un moment nécessaire de transcender ou dépasser des haines fratricides ou des rivalités qui n’ont fait qu’envenimer des tensions et ont aussi, vu de ma fenêtre de lecture, radicalisé faussement des parcours de vie qui empêchent aujourd’hui la société algérienne d’avancer dans la lumière d’une démocratie apaisée.

En tout cas, ce dimanche, c’était un bel hommage à tous ceux, Algériens d’abord mais aussi français d’Algérie ou de France, qui en partageant la noble cause de l’indépendance de l’Algérie, ont été acteurs ou passeurs de l’Histoire en train de se faire. Ils ont, là où ils étaient, par des actes posés, permis des prises de conscience et apporté une belle pierre à l’édifice de notre Humanité.

C’est aujourd’hui un hommage mérité qui leur est rendu au travers de ces quelques témoignages décrits ou transcrits qu’il est important de pouvoir partager car c’est de cette manière qu’ils ont laissé leur empreinte dans la guerre d’indépendance de l’Algérie mais aussi au cœur de nos consciences en France.

 

Les tables de ce Salon nous offraient des livres par centaines que j’aurais souhaité presque tous lire mais le reste de ma vie n’y suffirait pas … Alors il m’a bien fallu choisir ! … Fouiner aussi dans les présentations de ces petites maisons d’édition au long parcours militant qui nous permettent de découvrir des auteurs qui n’auraient pas écrit leur nom sans eux à ce salon.

Et puis au détour d’une table, j’ai découvert, oh surprise, comme autant de petites madeleines de Proust, la plupart des auteurs algériens francophones, même les plus durs par rapport à la colonisation, dont je garde précieusement les éditions de la SNED, seules lectures accessibles en français quand je vivais en Algérie …  Et introuvables en France à l’époque !!!

Ils sont maintenant édités en livres de poche!!! Quel parcours ! Mais il en aura fallu du temps pour que cet univers qui fait partie de notre patrimoine culturel francophone de par le monde traverse la méditerranée.

Les enfants n’étaient pas oubliés … Aussi j’ai fait l’acquisition de jolis livres de contes dont un bilingue, d’un livre sur la colonisation et d’un livre sur l’immigration expliquée aux enfants.

 

Jacques Chevallier, l’homme qui voulait empêcher la guerre d’Algérie, José-Alain Fralon, éditions Fayard, mai 2012, 20 euros

Le Camp de Lodi. Algérie, 1954-1962 par Nathalie Funès, Stock, 208 p., 19 euros.

Et surtout Mémoires d’un chrétien libéral d’Algérie, 1930-1960 « Autobiographie de Pierre Thiery » de notre ami Simon Pierre Thiéry édité aux éditions Bouchène, 10 euros.

 

                               Et pour mes petits enfants :

 

Vivons Ensemble de Mustapha Harzoune et Samia Messaoudi avec des illustrations d’Hervé Finel aux Editions Albin Michel Jeunesse, 19,90 euros

 

Les contes de l’olivier, contes juifs et arabes choisis et adaptés par Catherine Gendrin et Judith Guefier aux éditions Rue du Monde, 18,80 euros

 

Petite histoire des colonies françaises de Grégory Jarry et Otto T aux éditions FLBLB, 13 euros

Aggie change de vie de Malika Ferdjoukh, neuf de l’école des loisirs, 8,50 euros

 

Contes du Maghreb dans la collections bibliobus de chez Hachette éditions, 6,90 euros et son livret d’exercices (CE2) …

 

Et en version bilingue pour les petits, petits ! « Salem et le sorcier », maison d’édition en arabe … Petit livre avec de superbes illustrations 0,99 euros

Bonne année 2013 pas simplement déclinée en rêves mais en prise avec les réalités de notre vie en France aujourd’hui

Jeudi 3 janvier 2013

En attendant notre lettre annuelle familiale que je partagerai volontiers je vous rappelle les vœux d’un certain Jacques Brel sur Europe 1 il y a quelques années.

Ils n’ont pas pris une ride et en ces temps de crise qui devraient toutefois sonner le glas du défaitisme et mettre à l’honneur le courage et la détermination de tous ceux qui ont à cœur de changer vie en commençant par apprendre à se regarder dans la glace, ces paroles devraient raisonner au plus profond de chacun de nous, grands ou Petits de manière très actuelle environnés d’une chaleur musicale qui rend forcément meilleur, heureux et paisible… Du moins le temps d’une pause !

Fermez les yeux et écoutez …

“Sur la place chauffée au soleil
Une fille s´est mise à danser
Elle tourne toujours, pareille
Aux danseuses d´antiquités,
Sur la ville il fait trop chaud
Hommes et femmes sont assoupis
Et regardent par le carreau
Cette fille qui danse à midi

Ainsi certains jours, paraît
Une flamme à nos yeux
A l´église où j´allais
On l´appelait le bon Dieu
L´amoureux l´appelle l´amour
Le mendiant la charité
Le soleil l´appelle le jour
Et le brave homme la bonté

Sur la place vibrante d´air chaud
Où pas même ne paraît un chien
Ondulante comme un roseau
La fille bondit, s´en va, s´en vient
Ni guitare ni tambourin
Pour accompagner sa danse
Elle frappe dans ses mains
Pour se donner la cadence

Ainsi certains jours, paraît
Une flamme à nos yeux
A l´église où j´allais
On l´appelait le bon Dieu
L´amoureux l´appelle l´amour
Le mendiant la charité
Le soleil l´appelle le jour
Et le brave homme la bonté

Sur la place où tout est tranquille
Une fille s´est mise à chanter
Et son chant plane sur la ville
Hymne d´amour et de bonté
Mais sur la ville il fait trop chaud
Et, pour ne point entendre son chant,
Les hommes ferment les carreaux
Comme une porte entre morts et vivants

Ainsi certains jours, paraît
Une flamme en nos cœurs
Mais nous ne voulons jamais
Laisser luire sa lueur
Nous nous bouchons les oreilles
Et nous nous voilons les yeux
Nous n´aimons point les réveils
De notre cœur déjà vieux”

Ainsi certains jours parait une flamme à nos yeux … Que cette flamme illumine votre année toute entière et toujours avec Jacques Brel, poursuivez ce chant avec ces paroles qui raisonnent comme le prolongement d’une des premières chansons de cet auteur à la voix si chaleureuse et particulière; faites votre ces paroles et  souvenez vous en quand les temps seront difficiles ou simplement quand la tristesse vous bousculera :

“Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences, Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque, Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille. Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable.”

Et une très Bonne année à tous mes lecteurs avec ce joli bouquet de mots pour la nouvelle année à faire fructifier dans un coin de votre cœur pour qu’il reste vivant et vous guide en 2013.

Avec toute mon amitié, je vous souhaite tout le bonheur possible.

Le Docteur izzeldine Abuleaish, trois de ses filles tuées à Gaza en janvier 2009, des morts en direct à la télévision israélienne et aujourd’hui l’enfer des bombes sur Gaza lors de sa visite à Paris

Lundi 19 novembre 2012

 Cet évènement, avait en janvier 2009 fait le tour du monde lors de l’opération “Plomb durci” sur Gaza.

Ce médecin reconnu par ses pairs dans tout le Moyen Orient et par tous ceux qui l’ont approché,  a  notamment exercé  à Gaza ville et dans deux camps de réfugiés de la bande de Gaza, à Khan Younes (jumelé avec la ville d’ Evry dont je suis) et à Jaballiya où il est né … Il franchissait aussi régulièrement que difficilement le check point d’Eretz pour exercer aussi dans un hôpital israélien comme gynécologue, là où il s’est spécialisé.

Son sémaphore  de vie, c’est de toujours, quoiqu’il arrive, ne pas désespérer de l’avenir, mais à chaque fois savoir dire son ressenti, accepter sa colère lorsque les injustices,  la provocation ou la souffrance sont trop fortes,  mais sans jamais se laisser déborder par la haine …

Et puis, après, cette colère, l’évacuer, la dépasser et la transcender pour la rendre productive, créatrice, génératrice de force pour aller plus loin vers la liberté du peuple palestinien, seule source et passage obligé pour la paix.

Vivre intensément chaque instant et au delà,  garder cette lucidité qui permet d’inlassablement expliquer la détresse d’un peuple en errance auquel Israël a pris la terre, labouré, retourné, dévasté pour la rendre inculte la moindre parcelle cultivée,

Et ne pas démissionner face aux oliveraies séculaires privées de leurs arbres décapités ou face aux serres de fleurs, de tomates et de fraises explosées,

Garder l’espoir toujours,

Ce qu’il a fait en reconstruisant rapidement les murs de sa maison détruits même s’ils portent à jamais les stigmates de ses trois filles et de sa nièce mortes sous les bombes,

Trouver l’eau douce quand elle ne coule plus au robinet, constamment détournée et rationnée par Israël,

Continuer à franchir le check point pour aller travailler en Israël, malgré les tracasseries et humiliations quasi quotidiennes par périodes,

Toujours se rendre en famille à la plage, même face aux gardes côtes israéliens qui bloquent l’horizon vers la mer, empêchant les bateaux de pêche de remplir leurs filets pour nourrir les enfants de Gaza.

Et pour se faire comprendre aussi bien dans l’exercice de son métier qu’avec ses amis israéliens et de tous les autres, politiques, humanistes ou simples citoyens du monde,  certains toujours autistes en ces jours de désastre… Expliquer, parler échanger, refuser la haine.

Et ce samedi après Montpellier à son arrivée à Paris encore et toujours, parler, expliquer, écrire, malgré les orages de bombes sur sa ville, son pays,

Répondre aux journalistes en passant d’un coup de fil à l’autre de l’arabe à l’hébreu et pendant un frugal déjeuner trouver le temps sur un coin de table pour un article au”Guardian” en anglais.

Pour parler, dire, dénoncer ce nouvel affront à Gaza, cette opération sanglante, qui réveille les détresses , cette guerre sans fin qui le pousse à s’exprimer encore après son livre qui a fait le tour du Monde et alors qu’il pensait avoir “DIT”  et vécu suffisamment d’atrocités pour éloigner la fureur des bombes pour toujours.

C’est devenu pour lui un devoir, celui d’exprimer au Monde entier que le Monde ne sera pas libre tant que la Palestine ne le sera pas.

Par ce “livre messager”, il n’a en rien renié ses amis israéliens, et ce samedi pendant son exposé si émouvant dans la Salle à la Mairie du 14 ème arrondissement, chaudement accueilli par le député Maire Pascal Cherki il a redit avec force toute son attente d’une Palestine enfin libre.

Car ne vous y trompez pas. Le regard d’Izzeldine Abuleaish, s’il se défend de tout défaitisme par rapport à un processus de paix, s’il n’ignore pas les faiblesses voir les haines de certains palestiniens qu’il n’excuse en rien, sait que la cause première de l’enfermement de Gaza et son isolement sont l’œuvre d’un occupant, Israël.

Aussi, il n’est pas complaisant avec le cynisme de la politique d’enfermement et de morcellement du territoire et des consciences palestiniennes et de Gaza en particulier, avec Israël et son gouvernement cause première de tous les maux de ce peuple éclaté et dispersé sans avoir besoin de désigner des ennemis de l’intérieur qu’il a aidé à fabriquer.

Il lui suffit d’évoquer par la force des mots son vécu, pour dénoncer  la vie indigne infligée aux réfugiés dits de 48 appelée la “Nakba” .

Et s’il dit s’appuyer sur sa foi de musulman pratiquant pour avancer dans sa réflexion et offrir en partage un Cap à tous ceux de bonne volonté qui acceptent le dialogue parce qu’il n’y a pas lieu de désespérer, il n’est pas dans le cliché de “tout le monde il est gentil et il faut tendre la joue gauche quand vous frappe sur la joue droite”.

Ce monde de “bisounours” bercé par certains au mépris  de la réalité n’est pas le sien et j’espère que cette femme  de bonne volonté, venue en coup de vent , déçue qu’il ne l’ai pas attendue pour parler !, alors qu’elle s’était  empressée de répondre à l’invitation pour écouter ce “docteur  pour  la paix” , ne sera pas restée à la surface des mots; qu’elle aura compris au fil de sa lecture l’âpreté du chemin qui reste à parcourir. Il lui a  dédicacé son livre avec un large sourire avant de rejoindre la Manifestation organisée en soutien à Gaza sur la place de l’Opéra.

Là où c’était, nous a t il dit son Devoir d’aller, il a dénoncé une fois de plus l’occupation de Gaza et la nouvelle terrible agression de l’armée israélienne porteuse de mort, répétant avec force que la Palestine devait être libre et reconnue.

A Vancouver en ce moment, il nous a dit vivre, non pas comme “immigré”, mot qu’il déteste, car son pays c’est la Palestine et sa ville Gaza, là où est sa maison, là où se trouve la tombe de sa femme et de ses filles, là où il espère que les oliviers de son champ encore neuf donneront tous les fruits espérés et où grandiront un jour d’autres enfants et travailleront les siens enfin en paix.

Mais il a choisi cette prise de distance vers le “Nouveau Monde car c’était une promesse faite à l’une de ses filles aujourd’hui disparue. Et c’est maintenant un “port” pour se retrouver lui, avec sa famille,  là où sa compétence professionnelle est reconnue, où il peut travailler, refusant toujours et encore l’Assistance et l’inaction.

C’est aussi après toutes ces morts, se reconstruire en famille et permettre à ses 5 enfants de retrouver de la sérénité. En effet ce chemin de deuil, ils l’ont fait sans sa femme Nadia, morte d’une leucémie foudroyante quelques mois avant ses trois filles.

Le Docteur Abuleaish ne vit pas dans une bulle mais  est un artisan au service de la paix pour les palestiniens, un grand Politique au sens noble du terme pour qui chaque parole a un sens.

Ainsi il termine son article au “Guardian” ce samedi par  une citation. Celle d’une autre femme médecin, qui au soir d’une autre guerre, pour des enfants errants au cœur d’une Italie ravagée par les dégâts du fascisme et de la misère , avait ouvert tout grand ce chemin vers la connaissance qui mène un peuple à la liberté .

Et c’est bien là le résumé de son combat :

“Peace will be a consequence of truth. Maria Montessori said: “Establishing lasting peace is the work of education; all politics can do is keep us out of war.” Let us hope this is a turning point, and a way towards Palestinian freedom.”

“La paix viendra de la vérité. Maria Montessori disait : ‘l’établissement d’une paix durable ne peut venir que de l’éducation; tout ce que les politiques peuvent faire, c’est de nous préserver de la guerre”. Espérons que nous sommes à un tournant, que nous trouverons le chemin de la liberté pour les Palestiniens”.

Ou dans la langue de Dante  Maria Montessori écrivait en 1946 : “Evitare i conflitti è opera della politica, costruire la pace è opera dell’educazione.”

Ce samedi dernier, une rencontre organisée par un de ses éditeurs se voulait paisible et bien réglée : La promotion de son livre en édition de poche avec une introduction de Dominique Vidal du Monde diplomatique organisée par l’AFPS … Israël en a décidé autrement …

Martine Aubry et l’amiante ?

Lundi 5 novembre 2012

Accusés de l’amiante levez vous … Nombreux sont ceux à pouvoir être convoqués dans un premier temps comme témoins dans le prétoire avant d’être accusés pourquoi pas « d’empoisonnement » …  Martine Aubry ne sera pas seule !!!

L’histoire de l’amiante en terme de responsabilités c’est en beaucoup plus d’ampleur, la fameuse chanson de Bob Dylan « qui a tué Davy Moore » et pourquoi est il mort ? … Au bout du compte tout le monde est responsable de la mort de Davy Moore…  Au bout de la chaine de l’amiante qui est responsable et n’est ce pas tout notre système sociétal qui porte le poids de ces morts aujourd’hui ? Car c’est encore bien « complexe »  aujourd’hui de savoir faire le partage des responsabilités face à l’amiante  dans de très nombreux cas déjà au niveau des entreprises utilisant l’amiante. Certes il existe des patrons voyous qui savaient ce qu’ils faisaient, mais pas toujours et au delà au niveau des services de prévention comment découvrir les niches à problèmes quand une maladie peut mettre 40 ans à montrer le bout de son sale nez.

Les dégâts de l’amiante sur la santé ont été identifiés depuis qu’on manipule cette matière au niveau industriel presque en même temps que ses bienfaits comme isolant thermique notamment. L’amiante a été reconnue comme maladie professionnelle le 31 août 1950 et Martine Aubry  est née juste quelques semaines avant … Le 8 août 1950.ça ne date donc pas du passage de Martine Aubry au ministère du travail ! Ou alors ?

C’est sur les fonds baptismaux que notre Martine nationale aurait du découvrir les risques de l’amiante pour ses concitoyens … Et sachant que le délai de prise en charge pour les risques causés par l’amiante est grosso modo de 35 à 40 ans en fonction des affections contractées cela lui laisse juste le temps de retrouver au Ministère du Travail des piles de dossiers, presque secrets défense comme celui de l’amiante à Jussieu ou dans des hôpitaux construits ou rénovés sous l’égide de Michel Debré Premier Ministre puis sous les gouvernements Giscard avec Simone Veil qui nous ont doté Evry et Corbeil de deux magnifiques hôpitaux…qu’on a décidé de démolir et remplacer ailleurs en un seul établissement aux confins des deux cités plutôt que de les rénover … Cherchez l’erreur ou le problème.

Et que dire de ces écoles, collèges et lycées en petite et grande couronne de la Région Parisienne  (mais ailleurs aussi sans nul doute)livrés clés en mains aux élus locaux en même temps que des programmes immobiliers et construits souvent par les mêmes promoteurs … soudain démolis sans raison apparente dans les dernières années du vingtième siècle et reconstruits ou effacés de la carte après avoir vu leurs débris ramassés par des hommes gantés aux équipements lunaires ? Mais qu’est il advenu des maisons et immeubles construits en même temps, comment l’amiante s’est il là évaporé ?

Vous les accusateurs de Martine aujourd’hui avez vous entendu ce fabriquant de wagons de chemin de fer reliés par des tampons comprenant de l’amiante qui a revendu une partie de son activité à un pro des plaquettes et disques de freins contenant pour nombre d’entre eux … encore de l’amiante, lequel, découvrant sans doute l’ampleur des problèmes qui se profilaient à l’horizon des rapports annuels de la médecine du travail de branche … a ensuite revendu cette affaire « pas cher » à deux repreneurs que j’ai reçu un jour dans mon bureau,(alors responsable d’une unité « Accidents du travail »à la sécu), ébahis d’apprendre que dans le colis cadeau de cette reprise se cachaient bien enfouies des générations « d’amiantés » dont ils « recueillaient désormais la responsabilité au regard de la législation Accidents du travail.

Et qu’en est il des ouvriers du bâtiment, le plus souvent étrangers, retournés dans leur pays après de longs épisodes d’insuffisance respiratoire ou de cancers alors qu’ils avaient passé leur vie active en France à installer des tuyaux en fibrociment contenant de l’amiante ou collé des sols amiantés dans des appartements neufs auxquels ils n’ont jamais pu accéder, retrouvant le soir le foyer Sonacotra dans le meilleur des cas. Leurs employeurs, ces gros du BTP ignoraient ils ces risques ? Pourquoi les médecins du travail quand quelqu’un ou quelqu’une incriminait l’amiante dans un cancer des poumons ou le décès d’un conjoint ou d’un enfant le médecin spécialiste recherchait une seule cible, le tabac, ce péché mortel, qui a permis de dédouaner de leurs responsabilités nombre d’employeurs ou de fabricants de matériaux peu scrupuleux quant aux normes de production ou de sécurité.

Ainsi le mari d’une amie est mort quelques jours avant sa retraite à Toulouse. Ingénieur de BTP il suivait pas à pas depuis des années les avancées du métro toulousain après avoir suivi d’autres chantiers urbains à Paris et Strasbourg. Et dans son bureau “mobile home” il neigeait jour et nuit été comme hiver, sans qu’il y prenne garde, neige d’amiante bien entendu, mais comme il fumait … Pas question de parler d’amiante, pas de reconnaissance en maladie professionnelle … Là les médecins sont formels, c’est la faute à la cigarette comme l’a été la faute à la misère pendant des décennies pour les médecins des mines qui cataloguaient de phtisies  galopantes liées au manque d’hygiène des populations entassées dans les corons, ce qui a été reconnu comme l’un des plus grand fléau de l’ère industrielle « la silicose » pendant plus d’un siècle.

Pour mémoire la « silicose » n’a été reconnue maladie professionnelle en France que le 2 août 1945, quand les mines ont commencé à fermer. Aujourd’hui en France c’est une grave maladie “du passé” car on en meurt presque plus… Mais combien d’humains en sont encore victimes de par le monde pour nous fournir « l’or noir » que l’on déverse encore dans les centrales électriques aujourd’hui … même encore en France mettant en cause à gorges déployées le vilain nucléaire si dangereux.  C’est vrai aussi … Mais la faute à qui ? vous avez dit progrès ?. La faute aux “gens” ?

Mais revenons aux dangers de l’amiante. Si les risques de contamination par les poussières d’amiante existent et que personne n’est sensé ignorer la loi, pourquoi a-t-on vendu à tire larigot dans les grandes surfaces d’équipement de la maison des produits à base d’amiante manipulés par des amoureux de la bricole décédés à l’aube de la retraite comme cet autre copain ? Il n’avait jamais fumé de sa vie, reclassé du BTP dans les télécom après une longue période de chômage pendant laquelle il a manipulé foultitude de matériaux maintenant catalogués comme « très dangereux » car contenant de l’amiante pour rénover une grande maison à la campagne plutôt que déprimer. Et bien Il est officiellement décédé des années plus tard, lui aussi à l’aube de la retraite des suites d’un « cancer des poumons » déclaré par la noble gente médicale comme lié au tabagisme passif, ayant au cours des dernières années de sa vie travaillé dans un bureau « où des collègues fumaient !»…

Et un jour serais je en mesure d’attaquer mon fabriquant de nappe à repasser qui contenait de l’amiante devenue « floconneuse » et volatile avec le temps si je contracte une affection respiratoire sérieuse moi qui ait eu la chance pendant plus de vingt ans d’avoir un bureau seule sans fumée de cigarette. Mais pendant les réunions des collègues fumaient et j’ai moi-même , je l’avoue fumé quelques cigarettes et même quelques cigarillos lorsque je travaillais au Palais de justice de Paris !

J’espère l’avoir jetée à temps ma nappe dangereuse devenue vaporeuse mais à l’époque dans ma poubelle (car il n’y avait pas de tri sélectif), et encore aujourd’hui quid du devenir de ces produits ménagers encore dangereux qui trainent anonymement dans nos maisons …

Alors dans tout ce festival de petites et grandes affirmations, incertitudes, négligences, irresponsabilités, course au profit, quête du progrès technique allié à une baisse des coûts de production et à un “confort de vie présupposé”,  quid de la protection des travailleurs,  du respect des règlements de santé publique, de la bonne application de la législation  du travail et  de la capacité à contrôler des postes de travail exposés, des logements mal protégés, des écoles aux équipements bâclés par des promoteurs trop pressés ou devenus soudainement oublieux de certaines normes, des hôpitaux construits trop vite … qui incriminer ?

Les employeurs, petits et grands, les services hospitaliers spécialisés, les Politiques petits et grands, les « ménagères » amoureuses du repassage facile et sans pli, les bricoleurs du dimanche qui ne portaient pas de masques quand ils sciaient tuyaux et dalles ou manipulaient des cloisons si bien isolées, les ouvriers du bâtiment qui « acceptaient » de faire certains travaux à risques d’amiante sans protection et sans être déclarés, ces enseignants qui ont mis du temps à comprendre que les tours de Jussieu étaient infestées d’amiante jusqu’à la mort d’une de leurs collègues, les promoteurs qui à Evry comme ailleurs à l’orée des villes nouvelles nous ont fourgué de l’amiante enrubanné dans des amalgames qui n’ont pas résisté au temps …

Alors Martine ? responsable ou coupable, ou les deux  et alors convoquez aussi tous les ministres du travail et de l’emploi depuis le 31 août 1950 ? Un beau panel. Mais pour nombre d’entre eux, ils doivent aujourd’hui se retourner dans leur tombe à défaut de pouvoir se présenter et faire leur mea culpa dans les prétoires, toutes couleurs politiques confondues…

Alors ? L’amiante, une grande découverte qui a conduit à l’un des plus grands fléaux du monde du travail pour plusieurs générations, fléau enfin jugulé par la loi, par le droit ?

Arrêtez, trouvez si vous le pouvez dans cette sinistre pelote d’épingles les vrais responsables  et ou les vrais coupables au cœur du profit de certaines de nos multi nationales ? Ce n’est ni facile ni certain. l’écheveau est lourd et emmêlé comme le sont les effets indésirables de toutes les belles conquêtes et les progrès technologiques que l’on affiche « sans risques ». Puis un jour, chemin faisant les risques se découvrent quand se mettent à défiler les pertes de vies humaines et les cohortes de maladies trainantes autant qu’incurables. Pour l’amiante comme pour bien d’autres maladies inscrites dans les tableaux des maladies professionnelles (d’ailleurs devenus seulement indicatifs ce qui en dit long sur nos ignorances encore dans ce domaine) Il s’agit bien là d’un risque social qui impacte toute notre société et nos avancées rêvées et vantées de notre mode de vie… Un risque humain somme toute à gérer comme tel, plus facile à accepter pour les autres que pour soi, et qu’il faut réparer quand il y a “dommages” sur la santé le mieux possible tout en restant intraitables avec les vrais contrevenants d’aujourd’hui pour les risques affichés et connus.

Et vous les médias, ça suffit. Par quel maestro de l’intérieur êtes vous donc orchestrés pour sans discontinuer tirer à boulets rouges sur Martine Aubry, la Dame de Lille et de son agglo qui a si bien rénové sa ville sans rupture ni haine avec un passé qu’elle a si bien adopté pour en faire une chance et un atout au présent ?

Elle ne rêve pas elle de lendemains qui chantent, car en prise avec les réalités d’aujourd’hui dans une agglomération frontalière en plein mouvement et fortement confrontée aux problèmes sociaux économiques, elle sait construire pas à pas un monde plus juste et prouver que ce n’est pas forcément un gros mot pour la Croissance. Elle sait aussi que tout se bâtit avec les « gens » et pas au dessus d’eux avec leur nom en prétexte.

Elle qui les aime saura prendre en charge les rennes de la France si “on” lui fait confiance comme elle a su porter haut et fort au parti socialiste l’image d’une gauche forte sans exclusive et sans tabous réconciliée avec elle-même, même si ce fut sans doute plus d’une fois périlleux et plein de chausse trappes.

Je vous souhaite une bonne fin de journée

“La frondeuse” et les cafteurs…

Vendredi 26 octobre 2012

Un bouquin qui n’est qu’une valse de plaintes, de commentaires et de ragots savamment orchestrés, montés en épingle et à la limite du ridicule depuis la sortie de ce livre sans âme ni charpente.

Pas de scoop franchement, laissez nous rire, après la double vie de François 1, celle de la grande amie de coeur de François 2 n’a rien de surprenant, depuis son tweet défouloir d’un soir, c’est du dit et redit à laisser au vestiaire d’un évènementiel sans lendemain.

Mais franchement qui est allé trop loin dans ce livre ? guère passionnant d’ailleurs … Et qui pourrait ramasser la mise après les semis de petites phrases bien pesées.

Il suffit de regarder d’où viennent le plus grand nombre de citations. Et là il semblerait qu’il y aurait de vraies pipelettes dans l’entourage proche du Président  ?

Morceaux choisis à piocher pour des études comparatives de langage qui en disent long sur les rêves bercés par certains de leurs auteurs.

Je me suis bien amusée …

Désolée pour vous Madame la première Dame, mais croyez bien que ce n’est pas à vos dépens, bien au contraire.

Mais de par votre métier vous êtes bien placée dans l’exercice d’assemblage de mots et de petites phrases, alors je vous invite à bien lire les citations entre les lignes … pour voir qui joue à se placer au dessus de la mêlée et “à tirer son épingle du jeu” …

Je vous souhaite une bonne soirée.

Olivier Ferrand, un Grand bonhomme au service des gens, un grand serviteur de l’Etat qui va nous manquer

Dimanche 1 juillet 2012

Une vie bien trop  courte pour des engagements et des réussites hors normes

A sa famille, en toute timidité j’adresse toutes mes plus sincères condoléances

A ses amis qui doivent se sentir étourdis de chagrin avec tant de dialogues, tant de projets et tant de rêves, tant de réussites à engranger et à partager à jamais en suspens et aussi tant de chantiers en cours pour plus de justice, d’équité de grandeur au sens noble du terme au service d’une Europe à la fois plus politique et avec une vraie gouvernance dont il ne vous parlera plus,

A ses amis donc je leur demande de continuer à travailler, à Vivre Avec, mais ils le savent bien ;

qu’ils poursuivent la ligne et le chemin qu’il leur, nous a tracés.

Olivier Ferrand était plus qu’un esprit brillant, car il ne brillait pas, il magnifiait et valorisait tout ce qu’il touchait et entreprenait  pour et avec les hommes et les femmes avec sa grande palette d’idées et de savoir.

Il donnait un  sens et un cap à toutes les vies, à tous les projets qu’il portait, Il avançait dans la vie avec Amour des gens, conviction et compétence mêlées (ce qui est pas donné ou recherché par tous dans le monde politico médiatique), avec énergie aussi, sans sectarisme et a priori.

Avec Terra Nova que j’ai suivi et approché modestement, en lançant et portant à terme cette grande idée novatrice et ouverte des Primaires Socialistes, il a donné à la gauche en général et au parti socialiste cette fenêtre vers l’ouverture aux gens de la normalité et du quotidien, ces gens qui passaient sans  voir ni rien comprendre à la politique des obligés et gens de salon.

Il ouvert les regards et la voix des politiques sur la rue et sur le monde, et chemin faisant, apporté cet éclairage qui  manquait tant à la gauche et surtout au PS empêtré dans ses courants de trocs  et trop emberlificoté pour avancer.

Tout en finesse, il a façonné cette colonne vertébrale d’éthique, de savoir être et de savoir faire pour remettre en lumière les idées au service du bien commun, alliant économie et  justice sociale, la France et L’Europe, mais pas n’importe laquelle, sans taire les difficultés nécessaires pour gagner d’abord, oui certes, mais surtout pour construire ensuite.

Et cet ensuite c’est maintenant avec François Hollande qui lui doit tant, c’est en Devenir, cette société plus juste tant attendue par les français après les dégats d’une droite sans respect, cette Politique aussi qui a retrouvé des lettres de noblesse avec un parti socialiste réhabilité au service de l’Etat.

“Un Grand Bonhomme pour un monde meilleur et plus juste, déjà en France, mais aussi en Europe”.

Nous n’avons pas fini de lui devoir beaucoup et d’avoir à continuer à bosser avec lui, forts et enrichis de sa Force de conviction éternelle, elle,  pour construire avec les clés et les outils qu’il nous a donnés pour avancer dans un monde de plus en plus complexe mais aussi tellement riche et tellement ouvert à un humanisme de progrès.

Olivier Ferrand, je ne vous connaissais pas beaucoup, mais je vous avais entendu et vu plusieurs fois. Je vous dis merci d’avoir été et de continuer à enrichir nos vies de vos idées avec force et conviction dans cette course de relais qu’est la vie.

Manuel Valls sous les feux de la rampe à Versailles, en toute discrétion à Calais pour parler d’immigration

Jeudi 21 juin 2012

 Tiens donc !

Le 20  à Versailles, à en lire les journaux, Manuel Valls n’a pas refusé “les feux de la rampe ” lors de l’inauguration de l’expo “de Joana Vasconcelos”. Et ce fut sur un ton  plus “Gala” que “Monde Diplo” que quelques journalistes flattés d’avoir un brin de glamour, même un peu affadi à se mettre sous la dent, se sont empressés de renouer avec les années Sarko dans un décor décalé et provocant à souhaits pour la Galerie des Glaces de Versailles.

Pourtant il ne faisait que passer “bien sûr”,  invité surprise là où on ne l’attend pas, comme  toujours… Mais pourquoi donc ??? Il aime ce genre d’art. Pas vraiment sûr quand on le connait un peu. Pour danser le menuet ? Ce n’était pas au programme. Pour écouter sa chère et tendre jouer sa petite ou grande musique, elle s’affairait avec Johnny  au stade de France en reine d’orchestre. Pour rencontrer une artiste de Barcelone ?

N’était ce pas plutôt une bonne astuce de “Com” pour faire passer sa pilule du sujet du surlendemain, fomenté celui là en toute discrétion, loin des feux de la rampe pour plus de “tranquillité” ?

Car pendant ce temps cet homme que d’aucuns disent pressé, sait la jouer discrète et tranquille … et était à Versailles en VIP  alors que son cab planchait sur les rendez vous en toute discrétion et certes moins glamour, avec des associations de Calais … sur l’art de … ”l’immigration” : un vrai sujet au centre de la mission dont il est en charge. Mais là on a prié caméras et journalistes de rester chez eux. Pour ne pas fausser le dialogue ?

Démarche oh combien louable me direz vous …  Après les dégats de Guéant renouer le dialogue avec les associations semble une évidente nécessité pour un ministre de “gauche” qui déjà au plus fort de la campagne Jospin  déclarait vouloir “changer la vie”?

Et c’est oh combien essentiel de se confronter au réel  et au terrain avant de prendre des décisions ? Qui pourrait condamner, même chez les journalistes une telle démarche ?

Démarche intéressante et sage. Mais la sagesse est elle sa première conseillère ??? Et sans arrière pensée ? Je ne sais pas …. ???

Le journaliste du Nord précise qu’il mènera cette rencontre avant de prendre des décisions ?

Non,… “avant de les annoncer” nous dit l’article … CQFD.

Il faut donc se déplacer à Calais pour avoir une chambre  d’enregistrement sur mesure dans le monde associatif en matière d’immigration  ??? Ce doit être une erreur de plume de journaliste, allez, vite un démenti !

Et après ces rencontres ? Il doit se rendre à Lille dans la foulée de sa discrète escorte ce même 21 juin…

Aussi discret que lors de sa tournée des bureaux de vote à Evry l’autre dimanche (mais ça ça n’est pas le plus anormal, juste marrant pour les enfants et les plus grands qui l’ont connu plus petit et plus abordable !!!) en d’autres temps électoraux …

Ce soir, si le temps est plus allant à Lille il va se montrer, c’est certain et guincher, peut être, sur fond de fête de la Musique et surtout ” mettre un peu de B…..”  chez  Martine, qui comme beaucoup le savent n’est pas sa plus grande copine. Ou pour annoncer quelques mesures avenantes en faveur des immigrés sur fond de musique d’ambiance… Ou des mesures à faire grincer les plus beaux violons de sa chère Anne ?.

Je vous souhaite une bonne fin de journée.

NB : Nous sommes bien contents à Evry  d’apprendre que Monsieur Valls redécouvre la nécessité d’un “dialogue” avec les Associations mais permettez moi d’être étonnée que cela se passe uniquement maintenant sur le thème de l’immigration (d’autres thèmes sont aussi en attente de dialogue avec les associations à Evry depuis quelques temps) à Calais plutôt qu’au pays “des Black en déficit de blancos” à Evry … pour paraphraser des propos happés en leur temps par notre nouvelle première Dame.

Aussi nous sommes un peu surpris en apprenant ce déplacement, même si effectivement Calais est un lieu “symbole”. Mais pour paraphraser une chanson de Barbara sur “les enfants de Gottingen” “Mais les sans papiers se sont les mêmes à Evry  ou même à Calais”  et les associatifs se battent ici comme là bas sur les mêmes registres de l’incompréhension, et parfois du racisme ordinaire et des faux semblants avec au coeur l’égoïsme forcené de nos sociétés enfermées dans un protectionisme mercantile étranger au respect des plus fragiles et à notre déclaration des droits humains.

Car en ces lendemains d’élections locales triomphales pour le parti socialiste et à Evry aussi, nombre de militants qu’il connait auraient été soulagés et rassurés de pouvoir échanger sans tabous sur ce thème. Ils étaient pour certains bien placés et suffisamment engagés et respectueux du représentant de l’Etat qu’il incarne pour lui donner des adresses à Evry et dans l’Essonne d’associations sérieuses comme la ligue des droits de l’homme, la CIMAD et des organisations syndicales engagées sur le sujet.

Ils auraient aussi su lui indiquer  des Noms de militants de Collectifs à rencontrer, notamment à Palaiseau, celui créé autour du Centre de rétention et à Evry même, sa bonne ville, où les militants s’épuisent à trouver des solutions dignes et raisonnables avec si peu d’écoute des élus de la majorité, pourtant souvent issus eux mêmes de l’immigration, à de rares exceptions près.

Que craignait il à revenir sur ses terres d’élection où pourtant l’immigration est au coeur des problèmes à gérer en Ile de France ?.

Féminisation des pouvoirs, reconnaissance des compétences, égalité hommes femmes pour l’accès au perchoir de l’Assemblée

Mardi 19 juin 2012

Quand j’ai vécu en Algérie, je suivais des cours d’arabe dialectal et j’avais été frappée par les propos de l’un des répétiteurs du cours d’arabe qui me disait :”dans ma famille nous sommes 5 enfants … et 4 filles”. Je lui avais alors répondu : ça fait 5+4, alors pourquoi pas 9 ?. “Et bien parce que les filles on les compte pas pareil”.

Et oui autre pays ? autres temps ? Pas sûr !

Ce soir en rentrant en voiture d’une réunion, après les laïus  grandiloquents sur notre belle gauche égalitaire et triomphante  aux couleurs PS rassurantes et majoritaire aux élections législatives (ce dont je me réjouis bien volontiers) , j’ai entendu sur Europe un journaliste nous annoncer : “Il y a deux candidats  à la présidence de l’Assemblée Nationale : Jean Glavany et Claude Bartelone” et après un temps mort de respiration ”et une femme : Elisabeth Guigou” !!!

J’imagine d’avance la mine réjouie qui va être la sienne quand elle découvrira de tels propos pronocés à son encontre …

Et oui, messieurs les journalistes, une erreur de langage est vite arrivée et c’est tellement difficile parfois de compter jusqu’à 3  …

Et même au sommet de l’Etat revisité et féminisé au coeur de l’Exécutif, pour ce qui est des belles décisions de façade sur fond de parité affichée, il y a encore quelques progrès à faire …

Car sur le fond qu’est ce qui change vraiment ? A compétences égales, savoir être et savoir faire, n’est on pas encore loin du compte dès qu’on examine le poids des portefeuilles de l’éventail gouvernemental Ayrault 1 ?. En surfant sur l’image et le choc des annonces.

Et aujourd’hui des trois candidats au perchoir dites moi ???? qui est le ou la plus à même de bien diriger l’émicyle ???

Mais est ce bien sur de telles bases et des critères objectifs que ces braves député(e)s vont voter … Et bien non, on nous l’explique déjà …

Pourquoi choisir une femme plutôt qu’un député ? … Il suffit d’entendre comment la gente masculine prépare le terrain, à commencer par les discours de jean Glavany sur les ondes qui nous explique que la parité est une bonne blague en marge du “vrai” pouvoir … Moi c’est ce que j’ai compris de ses discours à la C…qui vont je l’espère en faire bondir plus d’un ??? Pas sûr, hélas !

Finalement, des deux côtés de la Méditerranée nous retrouvons les mêmes archaïsmes à combattre ???

Nous les minettes, les nénettes, les nanas, nous ne sommes pas sorties de l’auberge !!! Il y a encore du boulot.

En attendant bon courage et bonne chance à Elisabeth Guigou !

Le salon anti colonial à la Bellevilloise … Ou un remue mémoire bien nécessaire !

Jeudi 15 mars 2012

Car ce salon remet des pendules à l’heure sur un colonialisme rampant ou bien visible qui n’est pas, hélas que de l’histoire ancienne dans notre pays et ailleurs …
Pour la 7ème édition de la semaine anti coloniale, ce salon s’est encore tenu cette année les 25 et 26 février dernier à la “Bellevilloise”. Il était organisé par l’association « Sortir du Colonialisme ».
Mais d’abord qu’est ce que la Bellevilloise :
Située 21 rue Boyer à Paris, la Bellevilloise est un lieu emblématique de Belleville que certains taxent aujourd’hui de « bobo » pour « soixantehuitards » attardés… En parler ainsi c’est bien le méconnaître. En effet c’est un endroit haut en symboles pour la classe ouvrière et le « petit peuple » de Paris construit en deux étapes aux lendemains de la commune de Paris, en 1877 et profitant du tout nouveau droit de se réunir en association. Il s’ est agi dans un premier temps de répondre à des besoins alimentaires sur Paris en créant une coopérative “du peuple” au bénéfice des habitants du 19ème et du 20ème arrondissement. Moyennant une côtisation modique et un engagement aux principes mutualistes les adhérents pouvaient venir s’y approvisionner à des prix très bas à une époque où les classes populaires étaient loin de manger à leur faim et où les souvenirs de la dernière famine de Paris lors du siège de Paris en 1870 étaient encore très présents.
Puis ce fut aussi, avec la construction d’une Maison du peuple qu’on y a associée en 1910, un « lieu ressources » laïque offrant à ses adhérents des activités à caractère associatif social et culturel ainsi qu’éducatif. On y trouvait aussi bien un dispensaire (avant qu’existent les assurances sociales…), un patronage laïc, un café (qui existe toujours sous une forme proche de celle de l’époque) et une salle de spectacle où se donnaient des pièces de théâtre et des concerts. On y délivrait aussi dans le cadre d’une Université populaire aussi bien des cours de philosophie, d’esperanto, d’Histoire ou de français de base… Dans la vaste salle du premier étage où se trouvait fin février le salon anti colonial, Jean Jaurès et plus tard d’autres hommes politiques notamment dans les années 30 y ont tenu des réunions publiques qui ont marqué l’histoire. Cet ensemble coopératif a fonctionné jusqu’en 1936.
La Bellevilloise est maintenant de nouveau ouverte au public et accueille des réunions militantes, sert de nouveau de salle de concert et de lieu d’exposition … Ce lieu de débats et d’échanges a gardé son caractère militant…

Le salon anticolonial des 25 et 26 février 2012
J’y ai participé avec des membres d’Evry Palestine où « l’Association France Palestine Solidarité » a tenu un stand pour informer et échanger avec les visiteurs sur l’occupation de la Cisjordanie, la colonisation d’Israël, le problème des prisonniers palestiniens qui sont encore 4600 actuellement dans les prisons israéliennes. Nous avons également sensbilisé les visiteurs sur les campagnes actuelles :
- Pour “la Palestine à l’ONU”,
- Sur « BDS » (boycott, désinvestissement, sanctions) campagne ciblée sur les produits fabriqués dans les colonies comme la carafe « Soda club » ou les fruits et légumes cultivés par les colons notamment dans la vallée du Jourdain, mais aussi les mandarines, les avocats et les dattes Medjoul alors que l’eau est confisquée aux palestiniens dont les terres se désertifient.
Nous avons aussi évoqué la nouvelle campagne de mobilisation pour inciter France Telecom via « Orange » à dénoncer son accord de Téléphonie mobile avec un opérateur israélien implanté dans les colonies et travaillant pour l’armée Israélienne.
Dans ce salon j’y ai aussi rencontré d’autres associations qui militent pour la Palestine ainsi que des associations de soutien aux différents peuples anciennement ou toujours « colonisés » ou en lutte ou questionnement quant à leur avenir aujourd’hui tels que les kanaks, ou le respect de leurs droits pour les maoris par exemple. Etaient également présents un collectif des associations et amis des Comores, de la Guyane, les sahraouis toujours en lutte… (Et qui l’étaient déjà lorsque j’ai habité en Algérie pendant deux ans).
Plusieurs stands sur l’Algérie dont le salon honorait le 50ème anniversaire de son indépendance et le triste évènement du métro Charonne étaientprésents, avec notamment un stand d’appelés d’Algérie, mais aussi des stands d’associations latino américaines et bien sûr des associations d’Afrique de l’Ouest. Par contre j’ai trouvé que les pays d’Asie étaient peu représentés cette année.
Le salon anti colonial c’est aussi une grande librairie regroupant plusieurs librairies militantes et je vous conseille deux livres : Dans l’ombre de Charonne et « Etrange ballet des ombres »(livre très dur qui concentre en 200 pages tous les fléauts d’une Afrique “gâtée” par la colonisation).
Bien sûr on pouvait aussi découvrir des produits des pays exposants comme à “Artisans du Monde” ou Andines qui est une association qui travaille avec la Palestine sur la base d’accords coopératifs (et commercialise notamment de l’huile bio et des savons) et les pays des Andes principalement. Etait aussi présent Le « Philistin » qui vend des produits de Cisjordanie principalement de l’huile et quelques produits d’épicerie ainsi que de l’artisanat. J’y ai aussi découvert un disquaire « militant »qui « remastérise », mine précieuse au combien, tout plein de disques transformés en CD « avalables » par nos modernes instruments.
J’ai ainsi pu acquérir notamment une version originale de la chanson de Craonne, du chant des partisans et de « bella Ciao ».
Mais le Salon anti colonial, ce ne n’est pas seulement des stands d’exposants. C’est aussi deux jours de temps forts avec :
• Des débats où la campagne pour les présidentielles s’est invitée le dimanche avec les candidat(s) ou leurs représentants à la présidentielle interpellés dans le cadre d’un forum politique par les médias des quartiers,
• Des concerts : d’Elio Camale (artiste brésilien, de Coart Arkoman (Hip- Hop) avec un clip de Nadir Dendoune et d’un Duo acoustique issu de H.K et les saltimbanks
• La remise de deux prix l’un colonial délivré à Claude Guéant …mais où Arnault Klarsfeld « tenait la corde » et l’autre, sérieux celui là, le prix Frantz Fanon remis à Mumia Abu Jamal toujours incarcéré » aux Etats unis qui a succédé à Stéphane Hessel, prix remis à son frère par Mireille Fanon Mendès France.
Bon, et bien, c’est raté pour cette année ?
Alors, à l’année prochaine ? Allez y, histoire de réviser un peu et de décliner autrement notre Histoire de France en regardant l’autre, devenu “Etranger” différemment et nous apercevoir qu’il y a encore bien du boulot pour reconnaître nos erreurs, “réparer” les dégats causés par la colonisation et ouvrir grands les chemins qui mènent à la liberté et au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Je vous souhaite une bonne journée

François Hollande, programme en forme de régime pour gagner la Présidentielle,

Vendredi 27 janvier 2012

Le fond, les gens intelligents ou dits comme tels font le beuz dès ce matin et prétendent en parler mieux que moi pour distiller sans faille et sans reproche la bonne parole bien pensante d’une gauche socialo sortie de la maniacho-dépression. Bon laissons refroidir sur ce registre et quand des kilos de conneries et de contre vérités auront été dites j’y reviendrai peut être.
En tout cas il a fait des heureux notre “beau mage de Hollande” et il a rassuré. Et qui à votre avis ?
Et bien tous ces obscurs, ces silencieux … Ces régiments de “régimeux chroniques” qui se disent ouf !!!, enfin un régime qui marche, le Régime Hollande “maigrir pour une candidature réussie”.
Et oui ils ont enfin leur modèle ! Après Montignac, “Wat cé cher” et le “Duc en vadrouille” qui les ont retrouvés un peu plus aigris de la bonne bouf et parfois au bout du rouleau avec toujours vos kilos en trop et quelques effets secondaires en prime non prévus au programme, enfin une ouverture : Pas d’allègement direct du porte monnaie, mais pendant qu’ils le regardaient et l’enviaient, ils ne mangeaient que ses paroles, et donc économisaient de la TVA à 7.

Mais derrière tout ça il y a un secret. L’esprit de conquête : Du pouvoir ? Que Nenni … Celui de plaire, d’abord à sa dulcine à laquelle rien ne devait échapper. Car, à en croire certaines mimiques télé géni commandées … Hier elle devait plutôt avoir un strapontin juste en face de sa bobine affinée son amoureuse “print time”, sa journaliste préférée soucieuse et gardienne du temple du paraître pour Etre et du “fais pas ci fais pas ça”.
“Reste droit et sérieux, ne te penches pas sur la table, fais attention à tes gestes qui en disent long sur toi, tu es le meilleur et tu l’as toujours su, ne l’oublies surtout pas”.

Tout était qualibré, dosé, sans couleurs et sans macarons et presque sans faux pas.
Mais dommage, le sourire commandé, le seul …trop esquissé il ne faisait vraiment pas naturel, venu de nulle part et en “désa propos”. Du coup on se demandait ce qu’il fichait là perdu dans cet univers de sérieux assumé mais pas encore assuré.
Dommage… je rêverai ou m’enthousiasmerai un autre jour, hors présentation de ce régime pour mecs. Après tout, la campagne n’est pas finie. Mesdames les journalistes, conjointes et veilleuses attendries, au boulot, vos jules ne sont pas encore une affiche de pub pour le musée Grévin, en tout cas pas vendables dans le métro.
Et vous messieurs, ne rêvez pas trop d’entrer en campagne pour perdre vos kilos … Pour les 500 signatures il y a déjà trop de monde au portillon !
Au fait, sur le fond, c’était plutôt intéressant … Mais je crains que Juppé n’ait pas dit son dernier mot. Avec Hollande, par femmes interposées ils ont accès aux mêmes mondes médiatiques ? Décidément on n’en sort pas.

Je vous souhaite une bonne journée