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Quelle semaine, demain Martine Aubry avec ses faux frères en embuscade ? en attendant si je vous parlais de la fête de la musique à Evry, assourdissante sans époustoufle

 Au coeur de la soirée, un bruit assourdissant, sans tapage environnant, sans joie et sans mouvement avec comme seul désordre à l’ordre établi lors de la fête de la musique.

Certes il y avait une belle affiche mais surtout beaucoup de bruit sur scène pour être bien certain que ce temps reste un temps de spectacle mais pas de partage.

Plus une guitare ou un trombone, voire un accordéon au coin des rues. Une foule massive sur cette place des droits de l’homme , une jeunesse, c’est vrai bien présente, abrutie de sons et abreuvée de coca et bourrée de frites merguez aux odeurs grassouillettes qui endorment et parfument, vendues par des commerçants patentés, et un maire faisant le tour de ses obligés bien encadré, au cas où ? Epoux d’une violoniste il nous offrait, par impôts interposés ce soir là, des sons et de la fureur sur scène, lui qui ne supporte pas le bruit ni la protestation des autres.

Et tout autour la police dite municipale, bardée d’appareils et d’armes de défense, avec un chien en laisse prêt à bondir …

Pour moi ce genre de Temps programmé c’est tout sauf un temps de fête, et pour vous dites moi un peu ?.

En tout cas un point commun à tous ceux qui seront restés jusqu’au bout sur la place des droits de l’homme … Une perte d’audition assurée surtout si vous étiez près de l’orchestre. 

C’était une pseudo fête pour gens en attente de rupture pour un soir du quotidien, dont j’étais puisque je suis venue, mais qui ne fera pas date au musée de mes souvenirs précieux. Du temps pas si lointain où l’on effleurait des pas de rock sur le parvis de la place au gré de la musique diffusée sur scène où défilaient artistes nationaux et groupes locaux dans une ambiance populaire sans franchouillardise et déordres d’excités venus d’ailleurs et avec la présence d’une police locale empathique et non armée . Il restera de cette soirée un brin de temps sans mémoire, sans passé et sans avenir. Mais avec des frais de sono et de cachets qui ont dû coûter un max.

Une seule démarche de sauvegarde pour nos oreilles et notre quête du beau ce soir là, pousser les portes de la cathédrale pour entendre enfin de la musique … Mais avec un peu d’inférences de l’extérieur qui se rappelait à nous par moments. 

Et pour d’autres  “tu viens on se casse, on va voir dans les autres communes, y a des trucs sympas à Ris et à Corbeil, mais on reste pas là, c’est pas ça la fête de la musique”.

Non ces jeunes de quartier avaient vraiment envie de s’entendre ce soir là et de s’approprier ce temps de fête. Et là ils ne le sentaient pas au sein de cette foule sans identité.

Le bruit, ce bruit là et cette fureur financée et codifiée sont aux antipodes de ce dont nous avons besoin aujourd’hui pour se faire “plaisir”, pour faire un pas de devant pour avancer dans la vie, réfléchir et partager, vivre un temps fort ensemble, mieux se retrouver pour bien construire demain un monde meilleur au présent sans lendemains qui déchantent le 21 juin 2012 aux lendemains d’une nouvelle élection présidentielle.

Y a du boulot et beaucoup à partager plutôt que de nous assourdir.

Je vous souhaite une bonne journée à l’abri du soleil de plomb en ces jours de canicule bien agréables au jardin en prenant des nouvelles du bateau parti vers Gaza avec plusieurs amis à bord et en attendant Martine, demain ?

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