define('WP_CRON_LOCK_TIMEOUT', 300); Le blog de Myriam Heilbronn » Archive du blog » Un visiteur impromptu dans la cave à vin !

Un visiteur impromptu dans la cave à vin !

 

La cave était fermée à clé, la maison tranquille, pas de visite, pas de bruit, pas de craquement suspect, mais depuis quelques jours, de temps en temps, un coup sec venant su sous sol se faisait entendre… De jour comme de nuit.

Quid ? y a quelqu’un criait la femme de ménage, avant de me retrouver dans le jardin en train de faire la guerre aux renoncules du massif de rosiers.

Y a quelqu’un criais je l’autre soir alors que la maison était fermée à double tour et que Bertrand rentrait tard. Bon ce doit être le chat…

Une autre fois, ce sont trois coups, comme au théâtre, big, big, big qui viennent du sous sol … et puis  plus rien… Tiens ?  C’est encore le chat qui a du rentrer cette fois avec une de ses proies pour la déguster dans le garage…

J’ai bien l’autre jour retrouvé près de sa gamelle un de ces infâmes pigeons… mais sans tête cette fois ci… qui transforment notre toiture  et font leur nid dans le grand platane…

 

Et puis voilà Françoise, ma sœur qui arrive vendredi pour le rassemblement de la plate forme de soutien à la Palestine…

Je descends donc à la cave chercher une bonne bouteille, histoire de fêter dignement sa visite… Je tourne la clé, ouvre la porte… et là je tombe dans un vrai  capharnaüm, avec une bonne odeur de pinard !

Toutes les bouteilles de bourgogne et de vins de Loire sont écroulées, des bouteilles vides, plus ou moins cassées roulées dans les graviers, du vin qui coule encore de certaines bouteilles de meursault en kit, des bouteilles de bordeaux en quinconce, mais mes Margaux ouf …pas cassés ! Et se retrouvant dans les rayons du bas quelques bons Bablut d’Anjou que plus personne ne boira …

Qui peut bien avoir commis un tel désastre ? Je m’interroge et me demande quel vengeur a pu frapper et pourquoi s’en prendre aux bouteilles ! Le tout, sans traces d’effraction apparente !

Alors, que vois je ? Au centre de la pièce, bien blotti au milieu des graviers, dans un creux à sa dimension… Me regardant l’air tranquille, le regard rieur et bien content de lui… l’air de dire, je t’ai bien eue… si tu étais venue plus tôt me délivrer, il y aurait eu moins de dégâts.

Un joli hérisson, bien détendu, tranquillou et  pas en boule comme moi ! Sont ce les vapeurs de vin qui l’avaient grisé ?

Comme quoi, les grilles sur les bouches d’aération ne sont pas des objets inutiles…

Depuis, remis dans son cadre naturel par un Bertrand ganté comme pour tailler les rosiers, le hérisson a retrouvé le jardin… et plus, si affinités.

Quant à moi, je vais enfin prendre des mesures et acheter des grilles de protection ad hoc.

Je vous souhaite bien le bonsoir !

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