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Martine Aubry, hier soir chez Arlette Chabot,épanouie, sûre de ses choix, de ses engagements

Et surtout de sa capacité à être et rester fidèle à ses convictions.

Et ses choix ne viennent pas d’une envie de Pouvoir subite mais d’une Volonté et pas seulement “d’un désir” de changer la vie de nos concitoyens dans la durée.

Elle s’exprimait hier soir avec une volonté sereine et apaisée.

Pourquoi ? Parce qu’elle parlait vrai.

Et elle parlait vrai parce que sa parole n’était pas un puzzle de petites phrases piochées à la va vite chez tel ou tel conseiller mais bien la sienne consolidée par son expérience de la vie et ses engagements.

Elle s’exprimait sur ce qu’elle connaissait, avait étudié, vérifié sur le terrain, avait eu le temps de partager avec d’autres animée par un idéal social et un sens des autres qui lui va si bien.

Elle ne nous a pas livré de secrets familiaux ou de sa famille socialiste, elle a évité tous les pièges tendus pour lui faire dire du mal de tel ou tel (j’ai beaucoup aimé son passage sur Mélenchon !).

Elle a parlé sans pesanteur, sans se presser, mais animée par l’envie de transmettre,  sans nous endormir. Elle s’est affichée d’une voix ferme non doctrinaire à tout crin sur le fond, sereine et apaisée, sûre d’elle et de ses capacités et surtout soucieuse de redonner de l’espoir aux classes populaires, aux grévistes d’aujourd’hui, aux étrangers pour qu’ils retrouvent au sein de notre république plus de respect et de dignité.

Elle s’est révélée aux yeux de ceux qui ne le savaient pas encore,  ou ne voulaient pas se l’”avouer”comme la Présidentiable capable, attentive, compétente et engagée, affichant sa volonté de changer la vie de ses concitoyens, respectueuse et humaine, habitée par un respect de l’autre et par une culture “socialo- militante”enracinée de loin, heureuse de faire la une et d’être là sans bling bling et paillettes dont elle n’avait vraiment pas besoin pour capter son auditoire.

Et cette émission elle aurait pu la faire depuis bien longtemps, elle qui connait si bien la classe ouvrière, le monde du syndicalisme et qui n’a pas peur des patrons ni de l’industrie et ne les mets pas tous dans le même sac, c’est un peu trop facile …

N’est ce pas Benoit, quand tu avais marqué un pas de côté vers d’autres cieux, je te l’avais rappelé un soir à Evry lors d’une de ces bagarres de courants sous forme de conventions dont le PS a le secret.

Elle nous a nous a donné hier soir des clés, sans emphase mais avec l’assurance et la conviction des “grand(e)s” qui savent et ont déjà gouverné, pour changer la vie, vite vite, et prioriser les changements en 2012, mettant toujours le projet au coeur du débat, pas elle. 

Et ce projet, socialiste s’il en est, avec au coeur la lutte contre les inégalités, au lendemain de cette émission, celui qui l’habite sans hystérie, c’est surtout celui équipe solide animée de convictions et de compétences vérifiées au coeur des réalités, sans complaisance pour Sarkozy et une droite habitée et gâtée par le pouvoir d’un argent mal gagné…

Après une telle soirée, nous devons être, plus qu’hier !, nombreux à dire ouf.

Il était temps Martine que tu te montres sous ce jour, quel bonheur cette soirée qui redonne tant d’espoir.

Tu as bien fait de prendre le temps qu’il te fallait, car “nul ne passe directement des semailles aux moissons et le temps des gazettes n’est pas celui de l’Histoire”, c’est ce qu’écrivait Mitterrand quand tu étais un de ses ”premiers” ministres.

Et au PS où est ce temps, quand fin 2007, me rendant à Solférino sur les conseils d’un ami, maintenant Président du Conseil Général du Nord (oui,Patrick, toi aussi tu le vaux bien !) pour lui remettre un dossier personnel, que j’ai toujours d’ailleurs, on m’a répondu sur un ton méprisant qu’elle n’avait pas de bureau ici et que je m’adresse à la mairie de Lille !.

Mais les temps changent et il faut bien vous le dire, ce sera Martine en 2012, au boulot car d’ici là il faut s’accrocher sur tous les fronts.

Et en plus elle était Belle … On peut aussi le dire, n’est ce pas ?

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